Alpine prépare encore un coup dans le mercato des pilotes

Le clan Pérez aurait rencontré Alpine en marge du Grand Prix de Miami malgré l’annonce récente de la promotion de Franco Colapinto

À peine le temps de digérer l’annonce de Franco Colapinto que le nom de Sergio Pérez commence déjà à émerger du côté d’Alpine. L’écurie française semble bien décidée à jouer les trouble-fête du mercato, avec en ligne de mire la saison 2026 et une stratégie aussi discrète que déterminée.

D’après The Race, des échanges auraient eu lieu entre Alpine et Sergio Pérez, récemment libéré de son contrat chez Red Bull, après six victoires en Grand Prix. Rien de signé pour l’instant, mais le simple fait que des discussions aient débuté montre une chose que le recrutement ne s’arrête pas à l’arrivée de Colapinto à Enstone.

En mettant fin à l’aventure avec Jack Doohan après seulement quelques courses, Alpine a envoyé un message fort : la performance immédiate passe avant tout, et aucun siège n’est acquis. Le jeune Franco Colapinto, promu pour cinq Grands Prix en guise de test à grande échelle, incarne parfaitement ce nouveau virage. Pourtant, l’écurie regarde déjà au-delà. L’Argentin pourrait bien n’être qu’un intérimaire, en attendant de miser sur un pilote plus expérimenté pour 2026. Dans cette logique, le profil de Sergio Pérez suscite de l’intérêt.

Depuis le départ d’Oliver Oakes, c’est Flavio Briatore qui a repris les rênes de l’équipe. Fidèle à sa réputation, l’Italien avance de manière imprévisible mais avec une vision claire. The Race révèle que les agents de Pérez ont pris un premier contact fin 2024, suivi d’une rencontre entre Briatore et Carlos Slim Domit, soutien historique du pilote mexicain, durant le week-end du Grand Prix de Miami.

Un échange discret mais qui démontre qu’Alpine nourrit de grandes ambitions. L’objectif ne se limite plus à survivre en 2025, mais bien à rebâtir une écurie capable de jouer un rôle majeur en 2026.

Un projet à la hauteur des attentes de Pérez ?

L’ex-pilote Red Bull ne ferme pas la porte à un retour en F1, à condition que le projet soit solide et qu’on reconnaisse son expérience. « Si je trouve une équipe qui croit en moi, qui sait valoriser ce que je peux lui apporter, alors ce sera très tentant », a-t-il déclaré récemment sur le site officiel de la F1.

Alpine pourrait bien cocher toutes les cases : héritage prestigieux, nouveau moteur pour 2026, et volonté affirmée de remettre de l’ordre à la maison. Mais la concurrence est là. Cadillac, qui doit faire ses débuts en F1 la même année, serait aussi sur les rangs. Un projet neuf, soutenu par un géant américain, a de quoi séduire Pérez.

Colapinto saura-t-il convaincre en si peu de temps ? Pérez, lui, garde ses options ouvertes et prendra sa décision après avoir tout évalué. En attendant, Alpine travaille en coulisses, bien décidée à bouleverser la hiérarchie en s’attachant les services d’un nom qui compte.

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