Parti 5e, Fernando Alonso perd gros à Imola à cause d’un mauvais timing sous VSC. Il termine 11e et s’énerve à la radio à cause de son manque de chance.

Fernando Alonso n’en revient toujours pas. À Imola, l’Espagnol tenait enfin une course solide, bien installé dans le top 5, avant qu’un timing catastrophique lors de la première salve d’arrêts ne vienne ruiner ses espoirs. Une fois de plus, l’Aston Martin d’Alonso repart bredouille, et le double champion du monde n’a pas hésité à faire part de sa frustration à la radio : « Ça va être une torture ! Je suis le pilote le plus malchanceux du **** monde ».
Le scénario a tout d’un cauchemar pour le vétéran espagnol. Parti cinquième grâce à une qualification magistrale, Alonso s’est rapidement calé dans le sillage de George Russell et Lando Norris. Mieux encore, selon ses propres mots, il se sentait plus rapide que le pilote Mercedes : « Je devais me pincer pour y croire, j’étais dans le groupe de tête et compétitif », a-t-il confié après l’arrivée.
Mais dès le 12e tour, Aston Martin tente un pari en le faisant rentrer aux stands en avance. À ce moment-là, la stratégie semblait payante. Sauf que quelques boucles plus tard, la course a été neutralisée par une Virtual Safety Car, offrant aux rivaux restés en piste un arrêt presque gratuit et un avantage décisif. Résultat : Alonso repart derrière des voitures aux pneus plus frais et voit ses espoirs de points s’évanouir.
« On pouvait viser la 6e ou 7e place avec les deux voitures », estime-t-il. « Mais ceux qui ne s’étaient pas encore arrêté ont profité de la VSC pour ressortir devant nous. La course était terminée à ce moment-là. »
Plongé en milieu de peloton, sans rythme pour remonter face à des pneus plus performants, Alonso s’arrête une nouvelle fois au 46e tour, cette fois sous Safety Car après l’abandon de Kimi Antonelli. Mais là encore, trop tard. L’Espagnol entame alors une remontée énergique, dépassant Hülkenberg, Lawson et Gasly dans les derniers tours. Insuffisant, hélas, pour accrocher la dixième place.
« Le rythme était excellent aujourd’hui. Dans les derniers tours, on était beaucoup plus rapides que les voitures du milieu de grille », insiste-t-il. « Mais sans points, ça ne sert à rien. »
Avec cette 11e place, Alonso reste bloqué à zéro point après sept Grands Prix cette saison — une anomalie pour un pilote de son calibre. Il fait désormais partie des rares pilotes à n’avoir encore inscrit aucun point en 2025, une statistique qu’il juge frustrante, voire injuste.
« Sur 100 scénarios possibles aujourd’hui, 99 nous offraient des points. Il fallait que le seul mauvais se réalise… J’espère qu’un jour on ne méritera rien, mais qu’on marquera quand même grâce à la chance. Parce que là, c’est clairement injuste. »
De son côté, Lance Stroll a vécu un dimanche encore plus morose, terminant 15e sans jamais se mêler à la lutte pour les points. Aston Martin reste scotchée à la 7e place du classement constructeurs avec 14 unités, loin de ses ambitions de début de saison.
Enojo de Fernando Alonso por Radio pic.twitter.com/vt5AT7OplU
— Patootwm (@Patootwm) May 18, 2025