Max Verstappen maintient son boycott des médias FIA au GP des États-Unis, appelant le président Ben Sulayem à lui parler directement.
Max Verstappen a confirmé qu’il poursuivrait son boycott des sessions médias de la FIA lors du Grand Prix des États-Unis, préférant organiser des conférences de presse privées. Ce conflit découle d’une sanction de travaux d’intérêt général infligée par la FIA après des propos injurieux tenus par le pilote néerlandais lors d’une conférence de presse à Singapour. Cette sanction avait suscité de vives critiques de la part des autres pilotes, des fans et des observateurs de la Formule 1.
À l’approche de la reprise de la saison à Austin, après un mois d’absence, les craintes de voir Verstappen garder le silence vis-à-vis de la FIA se sont confirmées. Il bénéficie du soutien de plusieurs pilotes, ce qui met la FIA dans une position délicate.
Toutefois, Verstappen a laissé entendre qu’il pourrait mettre fin à cette situation si le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, acceptait de le contacter directement. Selon le champion du monde en titre, l’initiative doit venir de la FIA et non de lui : « Je n’ai rien entendu [de la part de la FIA], donc pour moi, rien ne change vraiment », a-t-il expliqué, selon MotorsportWeek.
Verstappen a également critiqué la gestion de son affaire par la FIA, estimant que l’organisation avait provoqué une polémique disproportionnée pour une infraction mineure. « C’est comme ça que fonctionne le monde aujourd’hui, non ? », a-t-il déclaré. « Il y a beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Bien sûr, je sais qu’on ne peut pas jurer, mais il s’agissait plus de commentaires légers que d’insultes. »
Le Néerlandais a également remis en question les critiques concernant le mauvais exemple que ses propos pourraient donner aux jeunes fans. « Quand j’avais cinq ans, je n’ai jamais regardé une conférence de presse de ma vie. À l’école, on entend bien pire que ça. C’est juste la vie », a-t-il ajouté, soulignant l’exagération de la réaction face à cet incident.
Verstappen a précisé qu’il souhaitait simplement « vivre [sa] vie » et qu’il continuerait à exprimer son désaccord lorsqu’il le juge nécessaire. En attendant un éventuel geste de la FIA, il n’a pas l’intention de changer son comportement, préférant gérer la situation à sa manière.
Ce bras de fer n’est cependant pas la seule source de tension entre Red Bull et la FIA. L’équipe autrichienne est également au centre d’une controverse liée à la possibilité de modifier la hauteur de caisse de sa monoplace RB20 en conditions de parc fermé, une pratique qui contrevient aux règles.