Verstappen se désolidarise de plus en plus de son équipe

Verstappen ne cache plus ses réserves sur la gestion de Red Bull. Entre critiques et gestes symboliques, son indépendance devient de plus en plus visible

Les tensions se font de plus en plus palpables chez Red Bull. Max Verstappen, quadruple champion du monde en titre, semble progressivement se détacher de la gestion de son équipe, notamment après l’éviction éclair de Liam Lawson. S’il reste focalisé sur la performance, ses récentes déclarations et prises de position laissent entrevoir un malaise grandissant avec les choix de Red Bull.

Lawson sacrifié trop vite ?

Liam Lawson, présenté comme une étoile montante de la filière Red Bull, n’aura eu droit qu’à deux courses pour faire ses preuves avant d’être remplacé par Yuki Tsunoda. Un choix brutal qui rappelle le traitement réservé à de nombreux pilotes passés par l’écurie autrichienne.

Mais cette fois, Verstappen n’est pas resté silencieux. Plutôt que de remettre en cause les performances de Lawson, il a pointé du doigt la responsabilité de l’équipe. 🗣️ “On s’est mis nous-mêmes dans cette situation.” Une phrase lourde de sens, qui suggère que le problème vient davantage de la voiture que du pilote.

Preuve supplémentaire de son désaccord, Verstappen a “liké” un post Instagram de Giedo van der Garde, ancien pilote de F1, qui critiquait ouvertement la décision de Red Bull. Un geste discret mais révélateur d’une prise de distance avec la politique interne de l’écurie.

Une voiture trop exigeante, un problème ignoré ?

Depuis plusieurs années, une tendance se dessine : seules quelques rares exceptions réussissent à dompter les monoplaces conçues par Red Bull. Sergio Pérez en est l’exemple parfait, peinant à rivaliser avec son coéquipier. Quant à Lawson, il n’a tout simplement pas eu le temps d’adaptation nécessaire.

De son côté, Verstappen n’accorde que peu d’importance à qui partage le garage avec lui. Son unique priorité : disposer d’une voiture dominante. 🎙️ “Ce qui compte, c’est d’être l’équipe dominante. À partir de là, on contrôle l’issue des courses.” Une vision purement axée sur la performance, qui contraste avec celle de Red Bull, plus soucieuse de l’équilibre au sein de son duo de pilotes.

Le Néerlandais a également souligné la difficulté pour un rookie de s’adapter dans le contexte actuel : “Le début de saison est difficile, avec des circuits où ils n’ont jamais roulé et des formats Sprint qui laissent peu de temps d’adaptation.” Une remarque qui renforce l’idée que Lawson n’a peut-être pas eu sa chance dans des conditions optimales.

Une fracture de plus en plus visible 🔥

Verstappen a toujours été un pilote à part, obsédé par la victoire et peu sensible aux jeux politiques qui animent le paddock. Pourtant, son détachement vis-à-vis des décisions de Red Bull devient de plus en plus perceptible.

En s’opposant à l’éviction de Lawson et en pointant du doigt les faiblesses de la voiture plutôt que celles des pilotes, il affiche une indépendance grandissante. Un signal qui ne passe pas inaperçu. Jusqu’où ira cette prise de distance ?

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