Tour d’horizon des livrées spéciales pour le GP de Grande-Bretagne

Des couleurs spéciales pour un Grand Prix pas comme les autres : Silverstone 2025 met l’accent sur l’image, l’histoire et la créativité

Plusieurs écuries ont décidé de revisiter l’apparence de leurs monoplaces pour célébrer les 75 ans de la toute première course de Formule 1 organisée à Silverstone en 1950

Parmi les créations les plus inattendues, celle de Racing Bulls s’impose comme un véritable ovni. L’écurie, affiliée à Red Bull, a confié l’esthétique de sa voiture à Slawn, un artiste nigérian reconnu pour son univers à la fois urbain et expressif. Il en a résulté une monoplace entièrement transformée, à mille lieues des codes habituels de la F1 — avec des combinaisons de pilotes et des tenues de l’équipe assorties.

Slawn interviendra en personne dans les stands dès jeudi, accompagné des pilotes Lawson et Hadjar, pour customiser en direct le garage. Une initiative artistique surprenante dans un sport ultra-codifié, mais qui prouve que Racing Bulls sait comment attirer l’attention — même en dehors de la piste.

À l’opposé de ce feu d’artifice visuel, Williams a choisi une démarche plus discrète. La FW47 arbore désormais un Union Jack sur le museau, en hommage à ses origines britanniques et à un public local toujours fidèle. Ce choix modeste, sans révolution, témoigne néanmoins d’un attachement à l’identité de l’écurie — un symbole fort dans une période de reconstruction et de quête de légitimité retrouvée.

McLaren, de son côté, a misé sur la nostalgie. Pour rendre hommage à ses grandes heures, l’écurie britannique a remis à l’honneur la teinte chromée qui a marqué l’époque de la MP4/23, la monoplace de 2008 avec laquelle Lewis Hamilton a décroché son premier sacre mondial.

Dévoilée en grande pompe sur Trafalgar Square, cette livrée n’est pas une première : elle avait déjà fait son retour à Silverstone en 2023 et à Austin en 2024. Désormais, ce design semble faire partie intégrante de la stratégie de communication de McLaren pour ses événements phares. À domicile, le clin d’œil est autant une manœuvre affective qu’un coup marketing.

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