Pérez assure que Red Bull regrette de s’être séparé de lui

Sergio Pérez sort du silence : selon lui, Red Bull regrette amèrement de l’avoir écarté à la fin de la dernière saison de Formule 1

Sergio Pérez est sorti de sa réserve pour vider son sac, une première depuis son départ de Red Bull. Le Mexicain affirme clairement que son ancienne équipe regrette de s’être séparée de lui. cette certitude, dit-il, ne vient pas de simples suppositions : « Je sais qu’ils sont désolés, et je le sais de source sûre. »

Ces propos ont été tenus dans le podcast Desde el Paddock dans un contexte difficile pour l’écurie autrichienne. Le remplaçant de Pérez, Liam Lawson, n’a tenu que deux courses en 2025 avant d’être écarté au profit d’un Yuki Tsunoda qui fait à peine mieux.

Checo raconte aujourd’hui l’envers du déco et décrit une pression croissante sur son côté du garage, et des tensions internes qui ont fini par asphyxier l’équipe : « Il y avait beaucoup de pression de mon côté, sur les ingénieurs, sur tout le monde. Et je pense qu’au final, ça nous a coûté cher. »

À l’époque de l’annonce, Christian Horner avait présenté la séparation comme une décision partagée : « Nous avons tout essayé avec lui, et il a lui-même estimé qu’il était temps de faire une pause. » Une version que Pérez interprète aujourd’hui comme diplomatique.

Le Mexicain pointe une logique d’autodestruction insufflée par les dirigeants de l’écurie, ce qui a conduit au départ d’Adrian Newey, puis celui de Jonathan Wheatley. Il décrit un affaiblissement structurel, qu’il qualifie de « progressif, mais inéluctable ». « On avait une grande équipe, et elle s’est défaite petit à petit, » résume-t-il.

À 35 ans, Sergio Pérez n’a pas encore tourné la page de la F1. Il a confié avoir réorganisé la gestion de sa carrière avec un nouveau trio, comprenant notamment Khalil Beschir, ancien pilote libanais et ami de longue date. Tout semble en place pour envisager sereinement un retour. « Je veux revenir, mais seulement si le projet en vaut la peine, » insiste-t-il. « Je ne veux pas finir ma carrière comme ça. »

Cadillac, qui prépare son arrivée pour 2026, apparaît comme une piste sérieuse pour un comeback de Sergio Pérez. Il a plusieurs fois exprimé son attirance pour un défi comparable à celui qu’il a relevé à l’époque avec Force India à savoir un projet en construction, mais avec l’ambition de grimper les échelons à moyen terme.

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