Norris broie du noir après son accident en Arabie saoudite

Tête basse, Norris reconnaît avoir mis son équipe en difficulté après un crash en Q3. Une faute qui pourrait peser lourd dans la course au titre face à Piastri et Verstappen.

Lando Norris a connu un brutal retour sur terre ce samedi à Djeddah. Alors qu’il semblait en mesure de jouer la pole position face à Verstappen et Piastri, le pilote McLaren a violemment envoyé sa MCL39 dans le mur en tout début de Q3. Résultat : une dixième place sur la grille et une voiture sérieusement endommagée, à réparer en urgence avant le départ de la course.

Norris n’a pas attendu la conférence de presse pour assumer pleinement son erreur. Quelques minutes après son accident en Q3 à Djeddah, le Britannique reconnaissait avoir pris un «risque stupide » qui a ruiné ses chances de pole position.

Tout semblait pourtant bien enclenché. Norris était dans le rythme depuis le début du week-end, dominateur en essais libres, solide en Q1 et Q2, et bien parti dans sa première tentative en Q3. Jusqu’à ce virage 4 abordé trop agressivement. Le vibreur, une perte de l’arrière, et le mur dans la foulée. Fin de la séance. Fin des espoirs.

“C’est juste une erreur de ma part”, a-t-il reconnu, selon PlanetF1. “Le tour se passait bien, j’étais à l’aise. Mais ce genre de risque à ce moment-là… ce n’était pas nécessaire. J’ai compliqué la tâche de tout le monde. Les gars ont maintenant une grosse nuit devant eux pour réparer. ”

Le leader du championnat a aussi admis avoir « laissé tomber l’équipe », tout en se montrant réaliste sur la hiérarchie actuelle. « On a une voiture compétitive, mais elle n’est pas aussi dominante que certains le pensent. Max est en pole, George n’est pas loin. Ce n’est pas un long fleuve tranquille. »

Du côté de McLaren, la frustration est palpable, d’autant que Piastri s’élancera depuis la première ligne ce dimanche. Norris, lui, devra s’élancer au mieux depuis la dixième place, sauf pénalité liée à l’état de sa monoplace.

Reste maintenant à savoir si ce faux-pas n’est qu’un accroc dans une campagne prometteuse, ou s’il marque un point de bascule dans la saison du Britannique.

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