Pourquoi Lewis Hamilton a-t-il souffert d’un siège chauffant à Monza ? Mercedes lève le voile sur ce mystère et cherche des solutions
Lors du Grand Prix d’Italie, Lewis Hamilton a été confronté à un problème inhabituel : un siège de cockpit anormalement chaud. Mercedes a détaillé les raisons de cette situation, qui a causé des désagréments au septuple champion du monde, notamment lors des essais libres du vendredi où il a décrit l’intérieur de sa voiture comme une « véritable sauna ».
Le pilote britannique a comparé l’expérience dans l’habitacle à « un sauna sans short ». Cette chaleur excessive n’était pas uniquement due aux températures ambiantes élevées, qui dépassaient les 30°C pendant le week-end de course.
Shovlin a expliqué que plusieurs facteurs ont contribué à ce phénomène :
- La chaleur générée par le groupe motopropulseur, difficile à dissiper efficacement.
- Les boîtiers électroniques fonctionnant à plein régime, produisant leur propre chaleur.
- La friction entre la planche sous la voiture et la piste, particulièrement notable sur les longues lignes droites de Monza.
Les sources de chaleur internes font que la température dans le cockpit dépasse rapidement celle du corps du pilote. Cela a rendu la situation difficile à gérer pour Hamilton, qui ne pouvait pratiquement pas se rafraîchir une fois la course lancée. « Les pilotes sont habitués à ces environnements extrêmes, mais lors des courses les plus chaudes, cela devient véritablement un test », a-t-il déclaré, selon crash.net.
Pour tenter de lutter contre ces températures, Shovlin a révélé que Mercedes cherche en permanence des moyens d’améliorer le confort des pilotes dans des conditions extrêmes. Malgré un programme d’entraînement physique intense en température, la chaleur excessive reste un défi de taille. « Une fois que l’intérieur du cockpit est plus chaud que le corps du pilote, il est presque impossible de se débarrasser de cette chaleur », a expliqué Shovlin.
Mercedes, tout comme d’autres équipes, explore différentes solutions, dont des équipements supplémentaires pour garder les pilotes plus au frais lors des courses où les températures sont exceptionnellement élevées.
Malgré ces conditions éprouvantes, Mercedes a terminé cinquième et septième à Monza, un résultat décevant pour une équipe qui cherche constamment à rivaliser avec les meilleurs.
