Leclerc auteur d’une sortie qui risque de vexer Ferrari

Le pilote de la Scuderia Ferrari, Charles Leclerc, a récemment exprimé des doutes quant aux chances de son équipe pour le reste de la saison 2024 de Formule 1

Depuis l’introduction de leur mise à jour à Barcelone, Ferrari est confrontée à des problèmes de marsouinage sévères. Ces difficultés ont été si intenses que l’équipe a dû faire marche arrière en abandonnant le package d’amélioration au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Malgré l’intégration d’une petite mise à jour en Hongrie, visant à résoudre les problèmes de rebond au niveau du plancher, Ferrari n’a toujours pas réussi à se hisser au sommet. Leclerc, bien que plus compétitif en Hongrie avec une quatrième place, a admis que Ferrari restait la quatrième équipe dans la hiérarchie.

Lorsqu’on lui a demandé s’il voyait Ferrari comme l’équipe à battre lors des prochaines courses, Leclerc a répondu de manière pessimiste. “Je ne pense pas que nous soyons favoris nulle part,” a-t-il déclaré. Il a souligné que la victoire de Ferrari à Monaco était due aux caractéristiques du circuit et ne pouvait pas être prise comme une indication de performances futures sur d’autres circuits. “Monaco est un circuit très spécifique, où nous étions très forts, mais cela ne signifie pas que nous serons rapides ailleurs,” a-t-il ajouté.

Malgré les déclarations peu optimistes, Leclerc a noté que des progrès sont réalisés, en particulier avec le plancher de la voiture. “La compréhension [du plancher] est là, cela va dans la bonne direction,” a-t-il affirmé. Cependant, il a également précisé que les problèmes de rebond ne disparaîtront pas du jour au lendemain.

Leclerc s’attend à ce que ce problème persiste lors du Grand Prix de Belgique, où les caractéristiques du circuit de Spa-Francorchamps pourraient exacerber le phénomène de rebond. “Je m’attends à ce que ce soit un problème à Spa également,” a-t-il ajouté.

Ferrari n’a jamais apprécié que l’un de leur pilotes émet des critiques en public. L’exemple le plus célèbre est probablement celui d’Alain Prost, qui a été licencié en 1991 après avoir comparé la voiture à un “camion”. On peut également citer l’exemple de Fernando Alonso qui, après plusieurs années de frustration avec une voiture pas assez compétitive, a souvent tenu des propos acerbes publiquement sur la stratégie de l’équipe et ses décisions techniques. En 2014, Alonso a quitté Ferrari dans un contexte tendu.

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