Red Bull met la pression sur la FIA, qui envoie ses inspecteurs chez Ferrari. En cause : un aileron arrière soupçonné d’être trop flexible en course
La guerre technologique en Formule 1 reprend de plus belle. Alors que la saison 2025 s’apprête à débuter en Australie, Red Bull a saisi la FIA pour dénoncer des solutions techniques jugées litigieuses sur certaines monoplaces rivales. En ligne de mire : Ferrari et McLaren, accusées d’utiliser un système de flexibilité des ailerons arrière pour optimiser leur vitesse en ligne droite. Face à ces soupçons, la FIA a décidé d’envoyer des inspecteurs directement à Maranello pour examiner en détail la monoplace de la Scuderia.
Le concept de “mini-DRS”, qui permettrait aux ailerons arrière de s’incliner légèrement sous la charge aérodynamique afin de réduire la traînée, n’est pas nouveau en F1. L’an dernier, McLaren avait déjà dû modifier sa conception après des discussions avec la FIA à la suite du Grand Prix d’Azerbaïdjan. Cette fois, c’est Red Bull qui relance le débat en affirmant que plusieurs équipes, et en particulier Ferrari et McLaren, exploiteraient toujours cette flexibilité pour obtenir un avantage.
Pierre Waché, directeur technique de Red Bull, s’est montré ferme sur le sujet : « Je pense que Ferrari et McLaren continuent d’utiliser ce système », a-t-il déclaré en marge des essais de Bahreïn. Des images captées lors de ces tests semblent en effet montrer de légers mouvements des ailerons arrière à pleine charge, ce qui a suffi à alerter l’équipe du champion du monde en titre.
La FIA a rapidement pris en compte la demande de Red Bull et a décidé d’intensifier ses contrôles. En plus des traditionnelles inspections techniques qui précèdent chaque Grand Prix, des commissaires ont été dépêchés directement dans les usines de Ferrari et de McLaren dans la foulée afin de s’assurer que leurs monoplaces respectent bien la réglementation en vigueur.
Jusqu’à présent, aucun élément officiel ne permet d’affirmer que ces équipes ont enfreint le règlement. Les ailerons arrière des monoplaces concernés ont passé avec succès les tests de charge statique de la FIA, critère de conformité actuellement en vigueur. Mais l’instance dirigeante pourrait revoir ses protocoles si elle estime que certaines équipes exploitent des zones grises du règlement pour contourner les restrictions.
Au-delà de la simple question de conformité technique, la lutte d’influence fait rage entre les écuries. Red Bull, dominant ces dernières saisons, voit d’un mauvais œil la montée en puissance de ses rivaux. McLaren, sacré champion du monde des constructeurs en 2024, et Ferrari, qui mise sur l’arrivée de Lewis Hamilton pour retrouver les sommets, sont les principales menaces à la suprématie de l’équipe autrichienne.
Cette pression exercée par Red Bull sur la FIA pourrait donc être une manière de semer le doute chez ses adversaires avant même le début de la saison. Si la Scuderia et McLaren sont contraintes de revoir leurs conceptions, cela pourrait leur coûter un temps précieux dans la mise au point de leurs monoplaces.
A FIA solicitou oficialmente às equipes McLaren e Ferrari que adotem, a partir da Austrália, novas medidas para controlar a flexão das asas traseiras, com foco na deformação do mini-DRS. Medidas mais rigorosas devem ser impostas.
— Scuderia Ferrari HP Brasil 🇧🇷🇮🇹 (@PortalFerrariBR) March 4, 2025
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“Ce qui a suffit pour alerter l’équioe championne en titre.” ? Vraiment? Vous ne savez même pas qui est chzmpion et qui ne l’est pas? Bravo.
Ah c’est vrai, vous avez raison malgré votre message teinté d’ironie. Nous voulions dire “l’équipe du champion du monde en titre”. Nous allons corrigé cela. Merci du signalement
L’équipe ***du**** champion du monde en titre