Hamilton en plein doute : « Je ne suis plus du tout rapide »

Lewis Hamilton dans l’introspection : le pilote Mercedes se qualifie seulement 7e au Qatar et admet un manque de vitesse face à son jeune coéquipier.

Lewis Hamilton traverse une période de questionnement personnel en Formule 1. À l’issue d’une séance de qualifications pour le sprint, difficile au Grand Prix du Qatar, le septuple champion du monde semble inquiet par ses performances : « Je ne suis plus du tout rapide. » Une déclaration qui résonne comme un signal d’alarme pour l’un des pilotes les plus titrés de l’histoire de la discipline.

Hamilton s’est qualifié en septième position pour la course sprint, à près de quatre dixièmes de son coéquipier George Russell, qui s’élancera depuis la première ligne aux côtés de Lando Norris. Cet écart est symptomatique d’une saison compliquée pour le Britannique, souvent en retrait par rapport à Russell lors des qualifications. À ce stade de l’année, Hamilton n’a surpassé son coéquipier qu’à six reprises en qualifications sur 22 tentatives, une statistique inhabituelle pour le détenteur du record absolu de pole positions en F1.

Interrogé sur les raisons de cette contre-performance, Hamilton a pris une position sans équivoque : « C’est moi, pas la voiture. Je suis juste lent, comme chaque week-end. Le ressenti dans la voiture est correct, mais c’est insuffisant. » Une auto-critique qui contraste avec son image habituelle de compétiteur inébranlable.

Cette sincérité brutale montre un Hamilton en quête de réponses. Bien qu’il soit reconnu pour ses talents en course, où il compense souvent ses qualifications décevantes par des performances solides sur la distance, l’actuel positionnement en milieu de grille compromet régulièrement ses chances de jouer les premières places. « Quand vous partez de si loin, c’est presque impossible de viser la victoire, » a-t-il admis.

Hamilton semble également lucide sur l’impact psychologique de cette situation, avouant qu’il n’attend pas grand-chose des qualifications à venir. Il a toutefois salué les performances de Russell et reconnu le potentiel de la voiture : « Le point positif, c’est que la voiture est rapide, et George peut viser la pole demain. »

Les difficultés actuelles de Hamilton s’inscrivent dans un contexte plus large de transformation chez Mercedes. Après avoir dominé l’ère des moteurs hybrides entre 2014 et 2021, l’équipe a vu son avantage s’effriter face à une concurrence féroce, notamment celle de Red Bull. Ces ajustements techniques, couplés à l’ascension de Russell, semblent avoir exacerbé les défis pour Hamilton.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *