Avant ses débuts officiels en 2025, Lewis Hamilton découvrira la Scuderia Ferrari à travers une séance de test privée prévue en janvier prochain.
La Scuderia Ferrari prépare activement l’arrivée de Lewis Hamilton pour la saison 2025 de Formule 1, et cette transition sera marquée par une séance de test privé prévue pour janvier prochain. Une première opportunité pour le septuple champion du monde de se familiariser avec l’environnement de Maranello et le matériel de l’équipe italienne.
Lewis Hamilton, qui a mis fin à une collaboration de plus d’une décennie avec Mercedes, a déjà pris des initiatives pour intégrer son nouveau milieu. Selon des sources, le Britannique a discrètement visité l’usine Ferrari à Maranello, où il a pu échanger avec les ingénieurs et se plonger dans les détails techniques du projet 2025, nommé « Project 677 ». Cette démarche rappelle celle de Carlos Sainz en 2020, avant que l’Espagnol ne rejoigne Ferrari depuis McLaren.
Pour Hamilton, cette préparation dépasse la simple reconnaissance des installations. Son premier roulage avec une monoplace Ferrari est prévu le 21 ou 22 janvier, dans le cadre d’un test privé utilisant soit le châssis F1-75 de 2022, soit celui de 2023, selon Auto Racer. En vertu des règles de la F1, seules les voitures datant de plus de deux ans peuvent être utilisées pour ce type de séances.
L’arrivée de Lewis Hamilton a déjà influencé certaines décisions techniques majeures chez Ferrari. Le développement de la voiture 2025 inclut un passage à une suspension avant à tirants (pullrod), un choix conçu pour maximiser l’efficacité aérodynamique sous le plancher, conformément aux exigences des règlements à effet de sol. Ce changement semble aligné avec le style de pilotage de Hamilton, réputé pour sa sensibilité au comportement de l’avant de la voiture, et se rapproche également de celui de Charles Leclerc, son futur coéquipier.
Malgré le départ d’Enrico Cardile, ancien directeur technique, Ferrari conserve sa suspension arrière à tirants, une spécificité partagée uniquement avec Haas. Ce système, qui a contribué à une gestion optimale des pneus en 2024, reste controversé mais est jugé essentiel par les ingénieurs de Maranello.
Le développement de la voiture est supervisé par Loic Serra, ancien ingénieur de Mercedes, dont l’expertise a été sollicitée par Ferrari pour restructurer leur département châssis. Serra, qui a déjà travaillé étroitement avec Hamilton par le passé, bénéficie de la confiance du pilote britannique. Ensemble, ils partagent une vision critique de certaines approches techniques adoptées par Mercedes ces dernières années, comme le concept controversé des « zéro-ponton ».
En parallèle, Ferrari a déjà annoncé que la présentation officielle de la voiture 2025 aura lieu le 19 février, un jour après le lancement officiel de la saison à Londres. Hamilton, de son côté, conclura officiellement son engagement avec Mercedes en janvier, avant de se consacrer pleinement à sa nouvelle équipe. À 40 ans, il s’apprête à relever un ultime défi dans sa carrière, en quête d’un huitième titre mondial sous les couleurs de la mythique Scuderia.
