Déjà deux pilotes pénalisés sur la grille du GP de Monaco

À Monaco, deux erreurs ont coûté cher à leurs auteurs. Mais un troisième pilote s’en sort finalement sans dommage. Voici ce qu’il s’est passé.

La première journée du Grand Prix de Monaco a déjà fait ses premières victimes. Avant même les qualifications, deux pilotes ont écopé de pénalités sur la grille à la suite d’incidents survenus ce vendredi. Dans le même temps, Yuki Tsunoda a été blanchi après une brève enquête pour non-respect des drapeaux jaunes.

Le pilote Haas, Oliver Bearman, a été sanctionné pour avoir dépassé Carlos Sainz sous drapeau rouge à la sortie du virage 17. Les commissaires ont jugé que le signal était « clairement visible » et que l’information était également affichée sur son volant.

Le rookie a tenté de justifier son action en expliquant qu’un ralentissement brutal lui semblait plus dangereux, mais les officiels ont rejeté cette interprétation. Résultat : une pénalité de 10 places sur la grille. C’est un coup dur sur un tracé où dépasser relève souvent de l’exploit. À Monaco, une telle sanction revient presque à une disqualification tant la course se joue en grande partie à la position au départ.

Plus tôt dans la journée, Lance Stroll s’est rendu coupable d’une erreur à l’arrivée de Charles Leclerc. Alors que le Monégasque abordait l’épingle du Grand Hôtel, Stroll ne l’a pas vu arriver et a rejoint la trajectoire. Cela a causé un accrochage qui a endommagé l’avant de la Ferrari et l’arrière de l’Aston Martin.

L’équipe britannique a assumé sa part de responsabilité, admettant une communication radio trop confuse. Stroll, de son côté, a reconnu ne pas avoir entendu l’avertissement. Les commissaires l’ont jugé entièrement fautif et lui ont infligé une place de pénalité sur la grille, ainsi qu’un point de pénalité sur son permis. Une sanction plus mesurée que celle de Bearman.

Enfin, Yuki Tsunoda a été momentanément sous le coup d’une enquête pour ne pas avoir ralenti sous drapeaux jaunes. Mais l’analyse des données a rapidement levé le doute. Le pilote japonais a bien levé le pied à temps, comme l’exige le règlement. Les commissaires ont donc classé l’affaire sans suite.

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