ALERTE: Les deux Mercedes pénalisées sur la grille à Bahreïn

La FIA sévit : George Russell et Andrea Kimi Antonelli sanctionnés pour avoir anticipé la relance de la Q2 sans autorisation officielle.

Coup dur pour Mercedes à l’issue des qualifications du Grand Prix de Bahreïn : George Russell et Andrea Kimi Antonelli écopent chacun d’une pénalité d’une place sur la grille. Une sanction qui redistribue légèrement les cartes pour le départ de dimanche, mais surtout, qui met en lumière une faille inattendue dans l’organisation du team allemand.

Tout est parti d’une erreur d’interprétation. Lors de l’interruption de la Q2 provoquée par l’accident d’Esteban Ocon, les deux pilotes Mercedes ont été relâchés dans la voie des stands avant que la direction de course n’ait officiellement donné l’horaire de reprise de la session. Une infraction claire au règlement sportif, qui interdit toute mise en action avant communication d’un redémarrage.

Résultat : George Russell, qui avait initialement conquis la première ligne, rétrograde en troisième position, laissant Leclerc s’emparer de la place aux côtés de Piastri. Même sort pour Antonelli, qui perd une position au profit de Pierre Gasly.

C’est Andrew Shovlin, responsable de l’ingénierie piste chez Mercedes, qui a reconnu l’erreur devant les commissaires. En l’absence du directeur sportif Ron Meadows, habituellement garant du timing des relâchements, Shovlin a mal interprété un message d’écran — lisant une “heure estimée de redémarrage” comme un feu vert effectif.

S’il a plaidé la bonne foi et le fait qu’aucun avantage significatif n’ait été tiré de la situation, la FIA a été claire : il s’agit d’un précédent à ne pas banaliser. “Un gain potentiel existe toujours dans ce genre de configuration”, a expliqué la FIA, soulignant que même quelques minutes d’avance peuvent suffire à fausser l’équité.

Le choix d’une rétrogradation d’une place plutôt qu’une amende n’est pas anodin. Les commissaires ont voulu envoyer un signal fort : il n’est pas question que les équipes jouent avec les limites du règlement en espérant s’en tirer par un simple chèque. La décision établit une jurisprudence : la prochaine entorse à ce protocole pourrait coûter bien plus cher.

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