Alerte météo à Zandvoort: des rafales dangereuses menacent les séances d’essais. Les pilotes s’attendent à un week-end mouvementé, prudence maximale
Le Grand Prix des Pays-Bas s’annonce particulièrement délicat, non seulement en raison des défis techniques posés par le circuit de Zandvoort, mais aussi en raison des conditions météorologiques qui pourraient sérieusement perturber le déroulement du week-end. Les pilotes expriment déjà leur inquiétude face à des rafales de vent, rendant la piste extrêmement dangereuse.
Le Service Météorologique Néerlandais (KNMI) a émis une alerte jaune pour la région côtière de Zandvoort, en raison des vents forts attendus vendredi. Avec des rafales pouvant atteindre 85 km/h, ces conditions météorologiques pourraient sérieusement affecter non seulement la circulation sur les routes, mais aussi toutes les activités en plein air, y compris les essais de Formule 1.
Pour les équipes et les pilotes, cette situation est loin d’être idéale. Les voitures de F1 modernes sont très sensibles aux variations de vent, et ces rafales pourraient rendre le contrôle des monoplaces extrêmement difficile. Lando Norris, pilote de McLaren, a exprimé ses préoccupations en expliquant que même avec des vents modérés, la conduite devient plus complexe. À Zandvoort, où la marge d’erreur est faible, des rafales aussi violentes pourraient entraîner des sorties de piste inévitables.
Charles Leclerc, de Ferrari, a ajouté que les voitures de F1 ne sont pas conçues pour affronter de telles conditions, laissant entendre qu’il pourrait être dangereux de prendre la piste si les prévisions se confirment. D’autres pilotes, comme Alex Albon, ont souligné que le retour à la compétition après une pause estivale de trois semaines rend le défi encore plus ardu. Après avoir passé du temps loin des circuits, le retour sur une piste étroite et sinueuse, avec des vents aussi forts, pourrait être particulièrement difficile.
Oscar Piastri, également de chez McLaren, a quant à lui expliqué que l’impact du vent sur les voitures pourrait transformer l’expérience de pilotage. Il a noté que dans certains virages, les voitures pourraient se comporter comme des monoplaces de Formule 2, tant la perte d’appui aérodynamique pourrait être significative. Ce phénomène serait d’autant plus compliqué à gérer que les pilotes ne peuvent pas toujours percevoir la direction et la force exacte du vent, rendant leurs réactions aléatoires et dangereuses.
Les organisateurs du Grand Prix surveillent de près la situation, mais pour l’instant, ils ne prévoient pas de changements majeurs dans le programme. Il est possible que certaines équipes décident de limiter leur temps en piste lors des essais libres, mais aucune menace directe pour le public n’a été signalée pour le moment. Toutefois, avec des conditions météorologiques aussi imprévisibles, la situation pourrait évoluer rapidement.