Sainz domine les Ferrari en qualif et savoure l’instant

Qualifié 6e, Carlos Sainz bat les Ferrari et parle de “meilleure boucle” de sa saison. Mais il regrette le manque d’ambition sur la voiture.

Sixième place sur la grille. Ce n’est pas un exploit historique, mais pour Carlos Sainz, cela a des allures de petite victoire. Devant les deux Ferrari, ses anciennes couleurs, l’Espagnol a signé une performance symbolique et précieuse, au terme d’un week-end jusque-là semé d’embûches.

La veille encore, rien n’allait. « On a fait une erreur stratégique, on a pris trop de risques. Puis j’ai fait une faute moi-même », a-t-il confié au micro de Dazn. Rebelote lors de la course sprint, marquée par une nouvelle erreur d’exécution… et un nouveau faux pas. C’est alors qu’il a décidé de tout remettre à plat : « J’ai dit stop. On remet les compteurs à zéro, il reste du week-end. » Pari gagnant.

L’après-midi, métamorphosé, Sainz a retrouvé son meilleur niveau. Il signe ce qu’il considère lui-même comme « son meilleur tour de l’année » : « J’ai tout mis ensemble. Pour finir à trois dixièmes de la pole, il faut être presque parfait. Et là, on n’était pas loin. » Résultat : une solide troisième ligne, juste devant les deux Ferrari. Même s’il se montre réaliste pour la course : « Charles sera rapide. C’est la seule place qu’on peut perdre. Mais pour le reste, je peux me battre. »

En rythme pur, Williams confirme sa position de quatrième force du plateau en ce début de saison 2025. Engagé dans sa sixième course avec l’écurie britannique, Sainz sent le potentiel de la FW47, même s’il regrette que certaines pistes de développement restent en suspens : « Cette voiture a du potentiel. Si on pouvait mettre en soufflerie les évolutions que je demande, on pourrait vraiment franchir un cap. »
Mais l’objectif est ailleurs : tout miser sur 2026.

Frustré, il le dit franchement : « Ça me rend fou d’être à trois dixièmes avec autant de marge d’amélioration. » Conscient du plan à long terme de l’équipe, il joue malgré tout sa partition à fond. Et en prime, il fait un joli pied de nez à Maranello.

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