Pourquoi Newey et Ferrari n’arrivent pas à trouver un accord

Ferrari semblait être la destination la plus probable pour le roi des ingénieurs, Adrian Newey, mais les négociations seraient aujourd’hui au point mort

L’éventuelle arrivée d’Adrian Newey chez Ferrari avait suscité beaucoup d’enthousiasme au sein du paddock. Le génie britannique, connu pour ses monoplaces révolutionnaires, semblait être la pièce manquante pour propulser la Scuderia vers de nouveaux sommets. Cependant, les négociations entre les deux parties se sont révélées bien plus complexes que prévu, et un accord semble aujourd’hui compromis.

L’éventualité d’un rapprochement entre Newey et Ferrari était crédible puisque les deux parties semblaient avoir des intérêts convergents. Le Britannique, à la recherche d’un nouveau défi après une longue carrière chez Red Bull, était séduit par l’histoire et le prestige de la Scuderia. De son côté, Ferrari espérait s’adjoindre les services d’un des ingénieurs les plus talentueux de la Formule 1 pour combler son retard sur Red Bull.

Mais les discussions ont rapidement buté sur des différences de points de vue fondamentales. Newey, habitué à jouir d’une grande autonomie dans ses projets précédents, aurait exigé un pouvoir de décision important au sein de l’équipe italienne. Il aurait notamment souhaité avoir un droit de veto sur certaines décisions stratégiques, telles que le recrutement de nouveaux ingénieurs ou le choix des partenariats techniques.

Une telle demande a suscité des réticences de la part de Ferrari. Frédéric Vasseur, le directeur de l’équipe, a clairement exprimé son attachement à un modèle de fonctionnement collectif, où les décisions sont prises de manière collégiale. Il a souligné l’importance de préserver la stabilité de l’équipe et de ne pas privilégier un individu, aussi talentueux soit-il.

L’échec des négociations avec Newey place Ferrari dans une situation délicate. Le Cheval Cabré a déjà perdu plusieurs cadres dont Enrico Cardile qui a rejoint Aston Martin. Ces départs successifs pourraient fragiliser la structure technique de l’équipe et retarder son retour au sommet.

Par ailleurs, l’image de Ferrari en tant que destination privilégiée pour les meilleurs talents de la Formule 1 pourrait prendre un coup. Les pilotes et les ingénieurs pourraient se demander si l’écurie italienne est vraiment en mesure de leur offrir un environnement de travail propice à l’épanouissement.

Des raisons financières ont également été évoquées, mais il semblerait finalement qu’un désaccord sur la structure de l’équipe et le pouvoir décisionnel a mis fin aux négociations. Tout porte donc à croire que c’est un mariage qui n’aura jamais lieu.

1 thought on “Pourquoi Newey et Ferrari n’arrivent pas à trouver un accord

  1. Newey chez Ferrari, ça fait plus de 20ans que ce mythe fait rêver les rouges. La vérité est que l’anglais n’a jamais eu l’intention de rejoindre la scuderia, les discussions avec Ferrari, comme pour le marché des pilotes, servent seulement a faire monter les enchères. Et a ce jeu, c’est bien la fortune de stroll qui prend le dessus surtout tout le blabla

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