Le PDG de McLaren s’exprime sur l’incident Piastri-Norris

Zak Brown salue la sincérité de Norris après son crash avec Piastri à Montréal. Lando a assumé sa faute, McLaren mise sur la cohésion plutôt que sur les consignes.

Un accrochage entre coéquipiers est souvent le test ultime pour la cohésion d’une écurie de Formule 1. Après l’incident entre Lando Norris et Oscar Piastri à Montréal, la réaction de la direction de McLaren était donc particulièrement attendue. Plutôt que de pointer du doigt, Zak Brown et Andrea Stella ont privilégié la transparence pour aller de l’avant.

Rappelons les faits : à quelques tours de la fin, Lando Norris tente un dépassement un peu trop optimiste sur son coéquipier, mais finit sa course dans les barrières. Une erreur qu’il a lui-même qualifiée de “stupide” et pour laquelle il a immédiatement plaidé coupable, à la radio comme devant les micros.

Le résultat est lourd : abandon, 5 secondes de pénalité anecdotiques, et surtout un écart qui se creuse au championnat, où il compte désormais 22 points de retard sur Oscar Piastri.

Plutôt que de souffler sur les braises, le grand patron Zak Brown a immédiatement calmé le jeu. Sur les réseaux sociaux, pas un mot de reproche. Au contraire, il a publiquement salué la réaction de son pilote : « Merci pour ta sincérité, Lando. Belle course Oscar. On apprend. On repart ensemble. »

Le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a adopté une approche tout aussi pragmatique et sereine. Pour lui, cet incident était inévitable. « Nous avons toujours dit que ce n’était pas si, mais quand ça arriverait. Et ce quand, c’est aujourd’hui », a-t-il expliqué, sans dramatiser.

Ce qui compte pour Stella, ce n’est pas l’erreur, mais la façon de la gérer. « Lando a tout de suite levé la main et s’est excusé. Ce n’est pas une erreur théorique, c’est une leçon vécue. Ces moments douloureux nous renforcent. »

Pas question, donc, de changer les règles du jeu. Les pilotes McLaren resteront libres de se battre. L’écurie préfère miser sur la maturité et la responsabilité de ses pilotes plutôt que de les brider avec des consignes strictes.

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