Après l’éviction de Carlos Tavares, John Elkann, Président de Ferrari et héritier Agnelli, dirige Stellantis dans une période décisive pour le groupe
La récente nomination de John Elkann à la tête de Stellantis, à la suite du départ inattendu de Carlos Tavares, marque un tournant pour l’un des plus grands groupes automobiles mondiaux. Héritier de la célèbre dynastie Agnelli, Elkann a été propulsé au premier plan pour gérer une période critique.
Petit-fils de Gianni Agnelli, John Elkann n’était initialement pas destiné à diriger l’empire industriel familial. Ce rôle semblait réservé à son cousin Giovanni Alberto Agnelli, jusqu’à son décès prématuré en 1997. Formé très jeune par son grand-père, Elkann a accumulé des expériences pratiques, de stagiaire sur les lignes de montage en Pologne à vendeur en France, avant de siéger au conseil d’administration de Fiat.
En 2010, il accède à la présidence de Fiat, succédant à Luca Cordero di Montezemolo. Sous sa direction, Fiat se transforme profondément, notamment grâce à l’alliance stratégique avec Chrysler en 2009. Ce succès assoit la réputation de John Elkann comme un dirigeant discret mais efficace, capable de piloter des transformations majeures tout en respectant l’héritage familial.
La prise de pouvoir d’Elkann intervient dans un contexte tendu. La séparation avec Carlos Tavares, ancien directeur général de Stellantis, a été qualifiée de « décision unanime » par le conseil d’administration. Dans un message adressé aux employés, Elkann a souligné l’importance de cette transition pour « le bien de l’entreprise ».
Depuis l’annonce, le dirigeant s’est déplacé aux États-Unis, un marché clé pour Stellantis. Face à l’accumulation de stocks invendus, il a immédiatement mis en place un comité exécutif temporaire pour stabiliser la situation. Sa position d’actionnaire principal, via la holding familiale Exor qui détient 14,2 % du groupe, renforce sa légitimité dans cette période de transition.
En plus de Stellantis, Elkann supervise un large éventail d’actifs familiaux, notamment Ferrari, la Juventus de Turin et des médias comme The Economist. Cette polyvalence témoigne de sa capacité à naviguer dans des industries variées, tout en préservant les valeurs et la vision de la famille Agnelli.
Malgré cette image publique maîtrisée, Elkann n’échappe pas aux défis personnels. Les querelles judiciaires autour de l’héritage familial et des accusations de fraude fiscale ont récemment terni son image. Pourtant, ces turbulences semblent peu affecter son engagement à long terme pour pérenniser l’empire familial et renforcer sa position dans les secteurs clés.
À 48 ans, John Elkann hérite d’une entreprise confrontée à des défis majeurs, notamment la transition vers l’électrification et l’adaptation à des marchés en mutation rapide. Si sa gestion discrète et sa vision stratégique ont prouvé leur efficacité par le passé, sa capacité à diriger Stellantis dans cette nouvelle ère sera scrutée de près.
Source : Autoplus
et éviter de faire des moteurs puremer…. où certaines personnes ont tout perdu sur des véhicules neufs avec à peine trois ans de roulage
j ai J’habite en Belgique et j’avais deux Peugeot 3008 neuves de l’usine de Sochaux, une était diesel 1.6 EAT6 116cp gt line et au bout de 4 ans je l’ai rendue pour acheter le modèle 3008 1.6 hybrid 225cp gt 2021 et maintenant je regrette d’avoir abandonné le diesel parce que l’hybride essence n’est qu’une voiture à essence, rien d’autre, ce qui est bien plus destructeur et plus plus consommateur de carburant que le diesel, donc j’abandonnerai définitivement Peugeot car ils ne produisent plus de voitures diesel, notamment de SUV. Mon conseil, et pas seulement le mien, est de réintroduire les moteurs diesel et d’investir dans le biodiesel.