Le chat noir s’invite encore chez Lewis Hamilton

La poisse continue pour Lewis Hamilton. Alors qu’il visait le podium à Montréal, un choc avec une marmotte a ruiné sa course.

Un bon rythme, une cinquième place sur la grille, et le sentiment que, pour une fois, le week-end pouvait enfin sourire à Lewis Hamilton. Mais la malchance, particulièrement tenace cette saison chez Ferrari, a encore frappé. Cette fois, elle a pris la forme d’une pauvre marmotte.

Le Circuit Gilles-Villeneuve est connu pour ses petits rongeurs qui s’aventurent parfois sur la piste. Ce dimanche, l’un d’eux a croisé la route de la Ferrari n°44. Un drame pour l’animal, mais aussi un véritable choc pour le pilote, connu pour son engagement dans la cause animale.

Visiblement très affecté après la course, Hamilton a confié : « Je ne l’ai pas vu, mais j’ai su que je l’avais heurtée. C’est dévastateur. J’adore les animaux. C’est horrible. J’espère qu’elle n’a pas souffert. » L’impact, survenu au 12ème tour, a eu des conséquences sportives immédiates et désastreuses. La collision a arraché une partie du plancher de la Ferrari, créant un trou béant qui a ruiné son efficacité aérodynamique.

Le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, a estimé les pertes : « On a perdu environ 20 points d’appui aérodynamique. C’est énorme. » Pour le commun des mortels, cela se traduit par un déficit allant jusqu’à une demi-seconde au tour. Une éternité en Formule 1. « Ça nous a clairement sortis du jeu », a résumé Vasseur.

Dans son cockpit, Hamilton a senti la performance de sa voiture s’effondrer sans en connaître la raison. « Je me sentais bien en début de course, je tenais le rythme du groupe de tête. Puis d’un coup, j’ai commencé à perdre du terrain. Je n’avais aucune idée de ce qu’il s’était passé. »

Lewis Hamilton termine finalement à une frustrante sixième place. Sans cet incident, il l’assure, un top 4 était largement envisageable. Mais comment ne pas y voir un symbole cruel de son début d’aventure chez Ferrari ?Cette nouvelle mésaventure vient s’ajouter à une liste déjà longue de frustrations pour le septuple champion du monde.

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