Briatore reconnaît son échec dans le dossier Newey-Sainz

Malgré ses efforts, Flavio Briatore n’a pas réussi à attirer Newey et Sainz chez Alpine. Il reste cependant concentré sur l’amélioration des performances de l’équipe

Flavio Briatore, conseiller exécutif de l’écurie Alpine, a révélé qu’il avait tenté d’attirer deux figures majeures de la Formule 1 pour renforcer l’équipe : Carlos Sainz et Adrian Newey. Cependant, les négociations n’ont pas abouti comme il l’espérait, avec Sainz rejoignant finalement Williams et Newey optant pour Aston Martin. Selon Briatore, la clé de l’avenir d’Alpine ne réside cependant pas dans le changement de pilotes, mais dans l’amélioration des performances de la voiture.

En revenant chez Alpine le 21 juin dernier, Briatore s’est rapidement mis au travail en tant que bras droit de Luca de Meo, le PDG du groupe Renault, pour redéfinir les ambitions de l’équipe. Parmi ses premières démarches, il a tenté de renforcer l’écurie en recrutant deux talents de premier ordre, mais ses efforts pour convaincre Sainz et Newey se sont soldés par des échecs. Briatore s’est exprimé sur cette question dans une récente interview à la Gazzetta dello Sport expliquant que, selon lui, ce ne sont pas les pilotes qui posent problème, mais la monoplace elle-même.

« Nous avons déjà des pilotes talentueux, le souci se situe au niveau de la voiture », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il privilégie la formation de talents en interne plutôt que l’achat de pilotes établis. « J’ai toujours préféré accompagner la progression de mes pilotes, comme je l’ai fait par le passé avec Michael Schumacher ou Fernando Alonso. Pour l’avenir, je place de grands espoirs en Jack Doohan, qui pourrait être un atout majeur en 2025. »

Au lieu de se concentrer exclusivement sur les pilotes, Briatore semble déterminé à réorganiser le fonctionnement de l’équipe pour redresser Alpine. Il a récemment visité l’usine et a été impressionné par l’engagement des employés, avec une équipe mobilisée comme il ne l’avait jamais vu auparavant. « J’ai l’habitude de gagner avec un budget inférieur de 30 % à celui de mes rivaux, et je n’ai pas perdu le secret de cette recette. Mon but est clair : redonner à Alpine ses lettres de noblesse. »

En parallèle de ses efforts pour Alpine, Briatore se réjouit de la croissance continue du Grand Prix d’Azerbaïdjan, une course qu’il a contribué à amener en Formule 1 il y a plus d’une décennie. Le circuit urbain de Bakou est aujourd’hui un rendez-vous incontournable du calendrier, et l’Italien souligne que cette réussite est le fruit d’une vision partagée avec le président Ilham Aliyev. « À l’époque, très peu connaissaient l’Azerbaïdjan, mais aujourd’hui, les tribunes sont remplies de fans venant des quatre coins du monde. »

Avec un contrat qui court jusqu’en 2026, l’Azerbaïdjan semble bien installé dans le paysage de la F1. Pendant ce temps, chez Alpine, le défi est de taille : améliorer les performances de la voiture pour rivaliser à nouveau avec les meilleures écuries du plateau.

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