Vowles et Williams prolongent leur aventure en Formule 1

James Vowles reste à la tête de Williams. Le Britannique poursuit sa mission de modernisation et vise un retour de l’équipe au plus haut niveau.

James Vowles a remis Williams sur de bon rails. Ce n’est donc pas une surprise que d’apprendre que son contrat à la tête de Williams a été prolongé. Cette signature scelle la continuité d’un projet de reconstruction entamé il y a deux ans. L’écurie de Grove confirme ainsi sa confiance en l’ancien stratège de Mercedes, désormais engagé sur le long terme pour rendre à l’équipe ses lettres de noblesse.

Arrivé en 2023 pour prendre pour la première fois les rênes d’une écurie, Vowles a hérité d’une structure fragilisée, après le départ de la famille Williams et le court intérim de Jost Capito. Dès les premiers mois, le Britannique a posé les fondations d’un projet ambitieux, centré sur la modernisation des infrastructures et une rigueur technique de tous les instants.

« Ces deux dernières années, nous avons reconstruit les fondations », résume-t-il. « Nous disposons maintenant d’une plateforme solide pour viser plus haut. » Ce ne sont pas que des mots. De la dernière place du championnat Constructeurs en 2022, Williams pointe à une surprenante cinquième place en cette saison 2025.

Si le communiqué officiel reste discret sur la durée exacte du nouveau contrat, tout témoigne d’une volonté commune de s’inscrire dans la durée. Matthew Savage, président de Dorilton Capital — le propriétaire de l’équipe —, salue un homme « porté par l’énergie, l’expérience et la stratégie », capable de fédérer les 1100 employés autour d’un cap clair : le retour au sommet.

La mission de Vowles n’est pas de faire table rase du passé. Bien au contraire. Il s’inscrit pleinement dans l’héritage de Sir Frank Williams, qu’il évoque avec une admiration palpable : « Diriger cette équipe et bâtir sur ce que Sir Frank a légué est plus spécial que tout ce que j’aurais pu imaginer. »

Vowles n’est que le troisième à occuper officiellement ce poste chez Williams. Il incarne la bascule vers un management plus structuré et contemporain, sans pour autant renier l’ADN de combattant de l’écurie. Williams s’est offert quelques belles passes d’armes avec Ferrari et Mercedes cette saison, mais Vowles ne s’en contente pas. « Cinquième, ce n’est pas suffisant. Nous voulons des victoires, nous voulons des titres. »

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