Ferrari retrouve des couleurs en Autriche grâce à son nouveau plancher. Charles Leclerc et Lewis Hamilton saluent un pas en avant important
La séance de qualification du Grand Prix d’Autriche s’est conclue sur un résultat encourageant pour la Scuderia Ferrari, avec la deuxième place de Charles Leclerc et la quatrième de Lewis Hamilton sur la grille de départ. Même s’il ne s’agit que de la qualification, ce sont la performance intrinsèque de la monoplace et la qualité de l’exécution qui fournissent à l’équipe des données positives pour la suite du championnat.
Ferrari a introduit à Spielberg une évolution significative sur le plancher de la SF-25, un élément fondamental dans la génération d’appui sur les monoplaces à effet de sol actuelles. Cette nouveauté semble avoir apporté un gain de performance tangible, permettant à l’équipe de se repositionner dans la hiérarchie face à ses concurrents directs, un point que Charles Leclerc n’a pas manqué de souligner.
« Les évolutions nous ont clairement aidés aujourd’hui. C’est difficile d’évaluer combien, mais elles ont joué un rôle dans notre retour sur la première ligne », a confirmé le pilote monégasque.
Cette performance en qualification marque une rupture avec la tendance observée sur les courses précédentes, où Ferrari peinait à se hisser aux avant-postes sur un tour lancé. Leclerc a ajouté que le rythme de course de la SF-25 est généralement meilleur que son rythme de qualification, ce qui laisse entrevoir une stratégie offensive pour le dimanche.
Lewis Hamilton a quant à lui mis en exergue la gestion opérationnelle de la séance. Une exécution sans faille est indispensable pour extraire le potentiel maximal d’une voiture, et sur ce point, Ferrari semble avoir franchi un cap. « C’est notre meilleure séance sur le plan opérationnel depuis le début de l’année. Tout a été fluide, calme, précis. Les ingénieurs, les timings, les écarts en piste : tout était au point », a analysé le septuple champion du monde.
Bien qu’il admette une petite erreur personnelle dans son dernier tour rapide qui lui a potentiellement coûté une meilleure position, Hamilton s’est montré satisfait de l’exploitation du nouveau plancher par l’équipe, saluant le travail de fond réalisé à l’usine de Maranello.
Ce résultat, bien que positif, doit être analysé avec prudence. L’écart de plus de cinq dixièmes avec le poleman, le Britannique Lando Norris (McLaren), démontre que la marge de progression reste conséquente. Cette qualification ne constitue donc pas une révolution, mais elle représente une base de travail saine.
Pour Ferrari, l’enjeu principal était de valider la corrélation entre les données de la simulation et la piste, ce qui semble être le cas. Le Grand Prix de Silverstone aura une importance capitale pour le reste du championnat puisque d’autres évolutions sont attendues, notamment la suspension arrière. Mais en attendant, cette performance en Autriche redonne le moral à la Scuderia. Des données précieuses seront analysées pour poursuivre le développement dans l’optique de se replacer durablement dans la lutte pour les premières places.
Great effort from our top three 👏👏👏#F1 #AustrianGP pic.twitter.com/OPCUOcwrQQ
— Formula 1 (@F1) June 28, 2025
