Pour la première fois, Lewis Hamilton s’exprime en italien devant les tifosi. Une volonté d’intégration qui ne passe pas inaperçue
L’adaptation de Lewis Hamilton à l’univers Ferrari ne se limite pas aux performances en piste. Le septuple champion du monde a récemment fait sensation en s’adressant aux tifosi dans leur langue natale, lors d’un événement organisé par la Scuderia. Un geste fort, destiné à renforcer son intégration au sein de l’équipe et à gagner le cœur des supporters italiens.
Hamilton, qui a rejoint Ferrari après une longue carrière chez Mercedes, n’a jamais caché son admiration pour l’écurie de Maranello. Dès ses premiers jours en rouge, il s’est efforcé de se familiariser avec la culture italienne, allant jusqu’à apprendre quelques bases de la langue. Lors d’une rencontre avec les fans, il a lu un message préparé en italien, remerciant les tifosi pour leur accueil et affirmant son enthousiasme pour cette nouvelle aventure.
Son discours, traduit en français, disait : “Bonjour à tous. Merci pour votre accueil chaleureux. Je suis heureux de commencer cette nouvelle aventure avec vous chez Ferrari. Cela a toujours été mon rêve de faire partie de cette équipe. J’ai hâte de travailler avec vous. Merci.”
Un effort apprécié par les supporters, d’autant que l’Anglais avait lui-même reconnu l’an dernier que l’italien serait l’un des plus grands défis de son arrivée chez Ferrari. Lors du Grand Prix de Monaco 2024, encore sous les couleurs de Mercedes, il plaisantait : “Apprendre l’italien sera sans doute le plus difficile… mais pour le moment, monter sur le podium semble encore moins probable.”
Stefano Domenicali, PDG de la F1 et ancien patron de Ferrari, a salué les efforts du Britannique : “Il apprend l’italien et cherche à comprendre comment s’intégrer à notre culture. Je lui ai dit que c’était fondamental.”
Hamilton semble avoir bien saisi cet enjeu. S’imprégner de l’histoire et de la culture de la Scuderia lui permettra non seulement de mieux communiquer avec son équipe technique, mais aussi d’établir une relation plus forte avec les fans, dont le soutien peut être un atout crucial en cas de saison difficile.
Toutefois, si ce premier pas linguistique est symbolique, c’est bien sur la piste que l’attendront les plus grands défis. Il a déjà eu l’occasion d’effectuer des essais privés sur le circuit de Fiorano et à Barcelone, mais il ne découvrira véritablement la Ferrari 2025 que lors des essais de pré-saison.
Si Hamilton affiche une volonté d’adaptation exemplaire, certains restent sceptiques sur la réussite de son aventure chez Ferrari. Bernie Ecclestone, l’ancien patron de la F1, a émis des réserves quant à la longévité de cette collaboration : “Il ne tiendra pas longtemps. Piero Ferrari pense avoir fait le bon choix en l’attirant, j’espère qu’ils ne finiront pas par le regretter.”
Selon Ecclestone, le problème ne serait pas l’âge du pilote, mais la lassitude : “Ce n’est pas une question d’âge, mais d’usure. Lewis a déjà tout gagné. La motivation n’est plus la même.” Ces déclarations contrastent avec l’enthousiasme affiché par Hamilton, qui semble prêt à tout pour réussir ce nouveau chapitre de sa carrière. Si apprendre l’italien est un défi, le plus grand sera sans doute de faire briller la Scuderia sur la piste et d’inscrire son nom dans l’histoire de Ferrari.
Voir dans Threads
