Moncet sonne l’alarme et pense qu’Alpine va être vendue

Des performances décevantes et des rumeurs de vente continuent d’agiter Alpine F1 malgré un récent démenti du directeur de l’équipe

Dans une vidéo récente, Jean-Louis Moncet, le journaliste sportif et expert en F1, livre son analyse cinglante des difficultés rencontrées par Alpine depuis le début de la saison 2024.

« On se retrouve avec une poubelle à trois roues », déplore-t-il, faisant référence aux performances décevantes de l’A524, tout en saluant Esteban Ocon et Pierre Gasly pour leur attitude responsable. Il pointe du doigt plusieurs facteurs :

  • Un changement radical de concept qui a « fait perdre des années » à l’équipe.
  • Un manque d’appui aérodynamique qui pénalise la monoplace en comparaison à 2023.
  • Un déficit de puissance du moteur Renault qui handicape les pilotes.
  • Des problèmes de gestion des températures des pneus, notamment en qualification.

Ces problèmes ont conduit à une régression des performances par rapport à 2023, avec des pilotes qui peinent à marquer des points.

Face à cette situation, Jean-Louis Moncet estime que des changements organisationnels profonds sont nécessaires. Il fustige la gestion de Laurent Rossi, l’ancien directeur général d’Alpine, et l’absence d’une structure dédiée à la F1 au sein du groupe Renault.

« Ils sont perdus, ils sont perdus et là maintenant faut tout reconstruire », assène-t-il. « Et quand je vois que quand ils passent en Q2, ils pensent que c’est formidable… Non, c’est le désespoir le plus complet ! »

Selon lui, ces difficultés pourraient mener à une vente de l’écurie. Il évoque des rumeurs en ce sens qui circuleraient déjà dans le paddock. « Je ne suis pas seul, on pense sincèrement que l’équipe va être vendue d’une manière ou d’une autre », confie-t-il. « On ne peut pas rester comme ça. On ne peut pas avoir une épine dans le pied ainsi. »

La rumeur d’une vente d’Alpine F1 n’est pas nouvelle. Déjà l’année dernière, des bruits avaient couru sur un possible intérêt de Andretti Global pour le rachat de l’équipe.

« On ne fait pas de la F1 pour cela. On fait de la F1 pour montrer ce qu’on sait faire, montrer nos voitures, nos belles autos, notre belle technologie. On n’est pas fait pour montrer ça, c’est ça la vraie histoire », conclut Jean-Louis Moncet, soulignant le fossé qui se creuse entre les ambitions d’Alpine en tant que constructeur et ses résultats décevants en F1.

La situation actuelle d’Alpine F1 est préoccupante. Les performances de l’équipe sont loin des attentes et les problèmes semblent structurels. Il est difficile de dire si une vente est la solution, mais il est clair que des changements profonds sont nécessaires pour que l’écurie française retrouve le chemin du succès.

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