Leclerc confronté à un étrange souci en essais libres 1 à Imola

Charles Leclerc a bouclé des tours agités à Imola, confronté à un vent parasite dans son cockpit qui rendait son pilotage inconfortable et dangereux.

Le retour à la compétition ne s’est pas déroulé comme prévu pour Charles Leclerc. À peine remis d’un épisode viral qui l’avait contraint à faire l’impasse sur la journée média de jeudi, le pilote Ferrari a été confronté à un souci pour le moins inhabituel lors des Essais Libres 1 à Imola : son casque se soulevait à haute vitesse.

Dès ses premiers tours de roue sur le circuit d’Enzo e Dino Ferrari, Leclerc a signalé un inconfort flagrant via la radio. « J’ai énormément d’air dans le casque en arrivant au virage 1 », a-t-il lancé, visiblement agacé.

Ce phénomène, connu sous le nom de helmet lift, se produit lorsque la pression de l’air pousse le casque vers l’arrière, au point de déstabiliser la tête du pilote à haute vitesse. Une gêne rare mais redoutée, notamment dans les longues phases d’accélération.

Pour tenter de remédier au problème, Ferrari a rapidement installé un petit déflecteur devant le cockpit, destiné à rediriger le flux d’air. Mais cette première tentative n’a pas porté ses fruits. Leclerc a continué à être gêné, au point d’être filmé en train de maintenir lui-même son casque dans la ligne droite menant à Tamburello — une scène aussi inhabituelle qu’inquiétante à plus de 300 km/h.

« Le petit pare-brise ne sert à rien, il est trop petit », a-t-il commenté plus tard, toujours à la radio.

Au-delà de l’inconfort, cet incident a sérieusement perturbé son programme de travail. Leclerc a dû multiplier les retours au garage, sacrifiant du temps précieux consacré aux réglages et aux simulations de relais.

Le Monégasque termine cette première séance à la 12e place, à plus d’une demi-seconde du meilleur temps signé par Oscar Piastri. Son coéquipier Lewis Hamilton, lui, a pu signer un encourageant 5e chrono, malgré quelques sorties larges sur les vibreurs.

Jamie Chadwick, consultante pour Sky Sports F1, a confirmé la gravité de ce type de désagrément : « Quand le casque se soulève, on a l’impression qu’il ne tient plus que par la sangle. C’est extrêmement inconfortable, surtout à plus de 300 km/h. Il faut régler ça rapidement. »

L’équipe Ferrari espère donc trouver une solution plus efficace avant les Essais Libres 2. Car si la SF-25 semble disposer d’un bon potentiel, encore faut-il pouvoir l’exploiter sereinement.

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