Hamilton a-t-il digéré le dépassement d’Hülkenberg en Espagne ?

“Rien de positif” : Lewis Hamilton au fond du gouffre après le Grand Prix d’Espagne, dépassé par Nico Hülkenberg dans une voiture bien moins armée.

Nico Hülkenberg a signé l’un de ses meilleurs Grands Prix de sa carrière à Barcelone. Parti 15e sur la grille après une élimination dès la Q1, le pilote Stake F1 Team a su capitaliser sur une excellente stratégie et un stock de pneus neufs pour remonter dans le classement et devancer plusieurs concurrents majeurs, dont Lewis Hamilton, pour finalement s’assurer la cinquième place. Une performance qui contraste fortement avec le week-end éprouvant du septuple champion du monde.

L’élimination précoce en Q1, bien que décevante sur le moment, a offert à Nico Hülkenberg la chance d’avoir une réserve complète de pneus neufs pour la course. Dès le départ, le pilote allemand a démontré son habileté en gagnant plusieurs positions, s’installant rapidement dans le top 10. La période de voiture de sécurité en fin de course a ensuite permis à l’écurie Stake F1 Team de chausser un dernier train de pneus tendres neufs pour le sprint final, une décision stratégique qui s’est avérée judicieuse.

Dès la relance, Hülkenberg a doublé plusieurs voitures, dont la Ferrari de Lewis Hamilton, pour se hisser en sixième position à la régulière — une place convertie en cinquième après la pénalité infligée à Max Verstappen. Cette performance marque le meilleur résultat de l’écurie depuis 2022, à l’époque où elle était encore Alfa Romeo, et le premier top 5 de Hülkenberg depuis 2019.

Du côté de Ferrari, la course a été bien plus compliquée pour Lewis Hamilton. Parti cinquième sur la grille, le Britannique espérait légitimement se battre pour le podium. Cependant, il n’a jamais semblé trouver le rythme idéal en course, glissant progressivement vers le fond du top 10.

Hamilton a été invité à laisser passer son coéquipier Charles Leclerc en début d’épreuve, un signe de ses difficultés. Sa situation a ensuite empiré après le redémarrage sous voiture de sécurité, où il n’a pas pu résister à la remontée de Hülkenberg, malgré des pneus également tendres mais nettement plus usés.

Particulièrement frustré après l’arrivée, Hamilton a résumé sa course comme étant « la pire expérience » au volant de la Ferrari, affirmant qu’il n’y avait « rien de positif à retenir ». Il a terminé 6e, tandis que son coéquipier Charles Leclerc montait sur le podium en troisième position. « Il glissait partout », a résumé Hülkenberg presque gêné.

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