Malgré ses ambitions de titre, Norris ne veut pas « supplier » McLaren pour le statut de N°1. Il préfère prouver sa valeur sur la piste
Lando Norris, actuel challenger de Max Verstappen dans le championnat des pilotes, a récemment affirmé qu’il ne « supplierait » pas McLaren pour obtenir le statut de pilote numéro 1, bien qu’il admette qu’il aimerait l’avoir.
Lors du dernier Grand Prix, Norris a terminé juste derrière son coéquipier Oscar Piastri pour la deuxième fois en quatre courses. Malgré le fait qu’il soit le plus proche concurrent de Verstappen au championnat, McLaren n’a pas encore demandé à Piastri de céder sa place à Norris en piste. Cependant, le pilote britannique reste clair : il ne réclamera pas ce statut de leader, même s’il en rêve.
Norris a souligné l’importance de la compétition et du mérite : « Je ne suis pas là pour supplier qu’on me laisse passer, » a-t-il déclaré, selon RaceFans. « Je suis ici pour courir. Il a fait une meilleure course que moi, donc j’ai terminé troisième, et c’est là où je méritais de finir. »
Avec huit courses restantes, Norris est à 62 points de Verstappen, et bien qu’il reste 232 points à gagner d’ici la fin de la saison, le temps commence à manquer. « Évidemment, je ne dirais pas que nous manquons de temps, mais il s’écoule lentement, » a-t-il admis. « Je crois encore que nous pouvons y arriver. »
Norris reconnaît qu’il doit améliorer ses performances pour éviter de perdre des points précieux. Perdre la tête dès le premier tour, comme cela lui est arrivé à sept reprises en partant de la pole position en F1, est un problème qu’il veut résoudre rapidement.
Malgré la rivalité interne, Norris insiste sur le fait que lui et Piastri travaillent bien ensemble pour maximiser les performances de l’équipe. « Nous travaillons toujours bien ensemble, » a-t-il affirmé. « Nous nous aidons mutuellement et cela s’est vu à de nombreuses reprises cette année. »
Il conclut en rappelant l’importance de gagner des courses pour décrocher le titre : « La meilleure façon est simplement de gagner la course. Et je ne l’ai pas fait à cause de quelques erreurs stupides. »
