Les mauvaises performances de Mercedes à Melbourne soulèvent des doutes sur la capacité de Toto Wolff à maintenir l’écurie allemande au sommet de la F1
On ne peut pas dire que le Grand Prix d’Australie a été satisfaisant pour Mercedes. Pire qu’une simple contre-performance, c’est une véritable crise qui secoue l’écurie allemande, et la position de Toto Wolff, son directeur, n’est plus aussi intouchable qu’elle ne l’a été ces dernières années.
Après huit titres constructeurs consécutifs, les Flèches d’Argent se retrouvent en difficulté. La W15, loin d’être la voiture dominante attendue, se montre capricieuse et peu fiable. Pire encore, elle semble incapable de rivaliser avec les Red Bull et les Ferrari.
L’image est rare et symbolique : Lewis Hamilton, septuple champion du monde, contraint à l’abandon dès le 17e tour du Grand Prix d’Australie. Un problème technique qui en dit long sur les maux de Mercedes et qui met en lumière l’impuissance actuelle de l’écurie.
Face à cette déception, les critiques envers Toto Wolff se font de plus en plus virulentes. Certains observateurs remettent en question son leadership et sa capacité à redresser la barre. D’autres pointent du doigt ses choix stratégiques discutables, comme l’abandon du concept « zéro ponton » qui semblait pourtant prometteur.
Habituellement prompt à défendre son équipe et ses décisions, Wolff a surpris son monde en se montrant humble et introspectif après la course. Il a admis que la question de son maintien à la tête de l’écurie était « légitime » et s’est dit ouvert aux critiques et aux suggestions.
Wolff a dirigé Mercedes vers une période de domination sans précédent entre 2014 et 2021, avec 8 titres de champion du monde constructeurs consécutifs. Il est unanimement reconnu comme un excellent stratège et un leader charismatique.
L’échec de Mercedes en 2023 et le début de saison décevant de 2024 peuvent être imputés aux choix techniques douteux. Certains observateurs estiment que Wolff n’est plus l’homme de la situation pour faire face aux nouveaux défis de la Formule 1.
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