Ferrari monte en puissance malgré quelques soucis techniques

Les performances encourageantes de Ferrari à Bahreïn sont entachées par des problèmes de freins et une gestion des pneus à améliorer

Le Grand Prix de Bahreïn a livré un verdict mitigé pour Ferrari. L’écurie italienne se positionne comme la deuxième force du plateau derrière Red Bull, mais des points d’ombre subsistent.

Le principal motif de satisfaction réside dans la réduction de l’écart avec Red Bull. En 2023, Carlos Sainz accusait un retard de 48 secondes sur le vainqueur Max Verstappen, tandis qu’il n’a concédé que 25 secondes cette année. « On a comblé 50% de l’écart avec Red Bull en course par rapport à il y a un an », souligne Fred Vasseur, directeur de Ferrari F1, sur motorsport.com.

Malgré son podium, Carlos Sainz n’est pas pleinement satisfait : « C’était une course difficile, avec des problèmes de freins qui m’ont empêché d’attaquer comme je le voulais. »

Autre point positif, la performance de Charles Leclerc. Malgré des problèmes de freins « dangereux », il a arraché la quatrième place, preuve de la combativité du pilote et de la compétitivité de la monoplace. « Globalement, Charles a fait un très bon travail », analyse Vasseur.

Le pilote monégasque est néanmoins frustré : « Je suis très déçu. On était complètement à l’arrêt toute la course à cause des freins. Deuxième était possible sans ce problème. »

Cependant, Ferrari n’a pas échappé aux critiques. L’écurie a été confrontée à « trop de problèmes » durant le week-end, limitant ses ambitions. Les soucis de freins de Leclerc en sont l’illustration flagrante. Ils ont eu un impact significatif sur ses performances et l’ont contraint à une gestion de course prudente.

L’usure des pneus reste un chantier prioritaire pour Ferrari. Si des progrès ont été réalisés par rapport à 2023, l’écart de rythme avec Red Bull demeure préoccupant. « On n’est pas là pour être à quatre dixièmes », assure Vasseur.

Le podium de Sainz ne masque pas la réalité : la position de Ferrari en tant que deuxième force n’est pas gravée dans le marbre. Des écuries comme Mercedes, McLaren et Aston Martin sont à l’affût. Vasseur se montre prudent : « C’est très, très serré. […] Il ne faut pas tirer de conclusions aujourd’hui. C’est beaucoup trop tôt. »

Le Grand Prix d’Arabie Saoudite offrira de nouvelles indications sur la hiérarchie du plateau. Un verdict définitif sur la capacité de Ferrari à rivaliser avec Red Bull ne pourra être rendu qu’après plusieurs courses, nuance Vasseur : « On aura une meilleure image de la situation globale après Melbourne, probablement. »

En conclusion, Ferrari a montré des signes encourageants à Bahreïn, mais la route vers le succès est encore semée d’embûches. L’écurie italienne devra corriger ses défauts et maintenir sa dynamique de progrès pour espérer défier Red Bull.

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