Vettel pourrait-il remporter le titre de champion de F1 en 2020 avec Ferrari ?

La revanche de Vettel : gagner le titre mondial avec Ferrari avant de partir.

Peut-être que c’est le confinement qui a accéléré la décision. En restant à la maison, on a plus de temps pour réfléchir. Mais lorsque les moteurs redémarre, on doit aller tellement vite d’un continent à l’autre qu’on a même pas le temps de se poser.

Le rêve d’enfance de Sebastian Vettel a été brisé depuis longtemps. La merveilleuse fable qui consiste à écrire une page d’histoire sur le dos du cheval le plus célèbre du monde, Seb s’était rendu compte qu’elle s’était évanouie. Combien de fois avait-il souhaité ouvrir une ère à Maranello comme l’avait fait son ami et idole Michael Schumacher…

Il s’agissait de réussir là où avaient échoué des champions du calibre d’Alain Prost et Fernando Alonso, contraints de quitter la Scuderia sans avoir atteint le Graal. Hier matin, Ferrari et le quadruple champion du monde ont fait savoir, de manière très polie et dans un respect mutuel, qu’à la fin de cette étrange année 2020, leurs chemins se sépareront.

Pour Sebastian, à part penser à l’avenir, il ne reste qu’une chose à faire : réaliser en une seule année (d’ailleurs réduite de moitié) ce qu’il n’a pas pu faire en cinq ans et quitter Ferrari en tant que champion du monde.

L’idée n’est pas si folle que ça car si la nouvelle Ferrari est une bonne voiture, Vettel sera dans les meilleures conditions pour tenter l’exploit, il n’a rien à perdre. Et quand c’est c’est le cas, comme il le dit, c’est là où on est extrêmement rapide, surtout en course, où il faut être constant et tirer le meilleur parti des pneus.

Pendant les 5 mois du championnat 2020, Seb se souviendra certainement de 2008, l’année où il a couru à l’âge de 21 ans, au volant d’une Toro Rosso, tout le GP d’Italie en tête, sous la pluie de Monza où il a tourné à 250 km/h. Ou la deuxième partie de la saison 2013 où il a remporté les 9 dernières courses d’affilée avec Red Bull.

L’ancien pilote de Formule 1 et maintenant expert de Sky Sports F1, Martin Brundle, pense qu’il sera très intéressant de suivre les performances de Sebastian Vettel lors de sa dernière saison pour Ferrari.

« Attendez-vous à un Vettel méchant et rapide. Il ne doit pas être sous-estimé. Il ne prêtera pas attention à ce qui se passe autour de lui et ne pensera qu’à lui. Et, bien sûr, il ne se souciera pas de l’ambition de Leclerc », a-t-il déclaré sur Sky Sports F1. « Pouvez-vous imaginer Seb obéir aux consignes de l’équipe cette année ? Il leur a déjà désobéi auparavant, et maintenant il quitte l’équipe. »

Une partie du rêve peut encore se réaliser. Pour Sebastian, les portes des équipes de pointe semblent être fermées, mais s’il a renoncé à Ferrari avec peut-être l’espoir d’aller chez Mercedes et de faire constituer une dream-team avec Lewis Hamilton, comme lors des plus belles années Prost vs Senna. En attendant, il a un travail à finir…

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