Renault demandera à la FIA des explications sur la légalité de Racing Point une fois que la Formule 1 sera de nouveau en action.
Bien que la méthode de « conception par photocopie » utilisée par Racing Point puisse être une façon de réduire les coûts, le patron de Renault, Cyril Abiteboul, insiste sur le fait que son équipe a toujours l’intention de protester contre la légalité de la monoplace RP20.
« Les réunions en ce moment ont porté sur la survie à court terme et la durabilité à moyen et long terme du sport, ce qui est exactement ce qui doit se passer », a déclaré Abiteboul à Formula1.com.
« Il est important, cependant, de ne pas oublier les sujets les plus controversés que nous avons eu pendant l’hiver. Je suis sûr que ces arguments reviendront, car ils sont directement liés au modèle économique de la F1. C’est bien de se mettre d’accord sur le niveau maximum du budget, mais il y a d’autres questions à régler également. Nous ne parlons pas directement de l’affaire Racing Point, nous parlons de ce que signifie être un constructeur. »
« Plus tard, nous réfléchirons et parlerons de la légalité de Racing Point. Je dis simplement que nous devons penser un peu plus stratégiquement dans la situation actuelle. »
Racing Point a reçu la visite de représentants de la FIA en ce qui concerne la RP20, la voiture ressemble plus que légèrement à la Mercedes W10 de 2019. Abiteboul a également précisé que Renault continuera à poursuivre sa mission de forcer la FIA et Ferrari à publier les détails de « l’accord » conclu concernant leur groupe motopropulseur de 2019.
« C’est encore quelque chose qu’il faut aborder à un moment donné », a poursuivi Abiteboul. « Nous vivons dans un monde totalement ouvert. Nous ne contestons pas le système, nous voulons juste savoir ce qui s’est passé. Chez Renault, nous voulons savoir quelle était le problème sur la légalité et aussi nous assurer que nous restons à l’écart de telles questions. »
« Tout simplement, je suis aussi un fabricant de moteurs, je veux m’assurer que mon moteur ne pose pas le même point d’interrogation sur la légalité. Je ne pense pas. Mais je pense que cela n’a de sens que si les règlements sont clairs et les décisions sont claires pour tous les participants – c’est ce que nous demandons. Nous n’allons pas changer ce qui a été fait. Nous aimerions savoir comment aller de l’avant », a conclu le numéro un de Renault.
Ce n’est pas la première fois qu’an F1 une voiture ressemble à une autre ce n’est pas une raison d’en faire tout un plat je ne vois pas le problème. C’est de la, jalousie mal placé.