Fernando Alonso : « Je sais ce que je vais faire, j’espère l’annoncer très bientôt »

Fernando Alonso révèle qu’il va bientôt communiquer ses projets pour l’avenir lors d’une vidéoconférence qu’il a faite avec le compte officiel des 24 heures du Mans sur Instagram.

La première chose qu’il suggère est que son éventuel retour en F1 pourrait être affecté par le report du changement de règlement de 2021 à 2022, bien qu’il ne soit pas non plus tout à fait clair.

« C’est une question à laquelle je réponds depuis 2018. Je voulais vivre quelque chose de différent, comme le WEC, Daytona ou Dakar, et je voulais aussi laisser un peu la F1 et son ‘écosystème’ derrière moi. J’ai toujours dit que les nouvelles règles de la F1 pourraient me redonner faim, mais maintenant les nouvelles règles ont été reportées à 2022. Je sais ce que je vais faire l’année prochaine, j’espère l’annoncer bientôt », a déclaré l’Espagnol.

L’un des points les plus intéressants est qu’il précise que son parcours en endurance n’est pas terminé et qu’il est attiré par la nouvelle catégorie LMDh, qui fusionnera les voitures WEC et de l’IMSA (USA), mais pas avant 2022.

« Oui, je dirais que les hypercars semblent être un grand projet, tout comme les LMDh. Il y a beaucoup de choses pour l’avenir qui peuvent donner un coup de pouce à l’endurance. Je ne sais pas quand, mais j’y serai à nouveau », a-t-il déclaré en référence aux 24 heures du Mans.

Alonso est très fier d’avoir remporté les deux dernières éditions de la course, lors de ses deux seules participations. « J’ai toujours voulu faire la course au Mans, mais mon expérience avec Toyota et les deux victoires ont tout dépassé. Quand on a l’adrénaline et la passion du Mans, on a envie de courir encore plus longtemps. C’était une expérience fantastique », a déclaré l’Espagnol, qui ne peut s’empêcher de comparer le WEC à la F1.

« Le pilotage est très différent. La F1 est une affaire de performance, il faut essayer de faire en sorte que tout soit parfait tour après tour. En endurance, il s’agit d’avoir un bon équilibre et une bonne fiabilité : on ne pousse pas la voiture à ses limites dans tous les virages et on ne monte pas sur tous les vibreurs. Il faut aussi être plus instinctif », dit-il à propos d’une course qui comporte autant de d’imprévus que les 24 heures.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *