Pourquoi personne ne veut du moteur Renault F1

Renault est le seul motoriste sans client et se contente de fournir Alpine. Son PDG a clairement expliqué ce qui a conduit la marque à cette situation

La querelle publique entre Red Bull Racing et Renault a fait couler beaucoup d’encre pendant des années, jusqu’à ce que les deux parties finissent par se séparer. Dans la foulée, McLaren s’est tourné vers le constructeur français, mais est revenu à Mercedes.

Renault n’a donc plus qu’une seule équipe à qui fournir des moteurs en Formule 1, Alpine, qui n’est autre que l’équipe officielle du groupe français. Alors pourquoi un fournisseur de moteurs aussi prestigieux et performant dans la catégorie reine a-t-il été ostracisé ?

Laurent Rossi, PDG d’Alpine Cars, n’a pas tardé à s’expliquer, reconnaissant que la marque française doit désormais travailler dur pour retrouver son prestige perdu. « C’est un signe. Apparemment, nous n’avons plus de crédit. Nous devons regarder cela avec lucidité. Notre moteur n’était plus attractif pour les clients », déplore-t-il. « Par le passé, nous avons souvent marqué contre notre camp d’un point de vue technique, car nous adaptions trop nos moteurs aux souhaits des clients pour leurs châssis. Cela a conduit à des capacités limitées », révèle-t-il.

Le conflit avec Red Bull a donc eu des conséquences à tous les niveaux, et pas seulement en termes d’image. Renault a trop cédé aux demandes de la marque autrichienne et cela a fini par nuire au développement d’un moteur qui est actuellement à la traîne derrière Mercedes et Honda.

« Si le client n’était pas satisfait, on développait dans deux directions, ce qui nous nuisait », argumente Laurent Rossi. « Dans un monde idéal, il faut construire un moteur et les clients doivent s’en accommoder. L’équipe d’usine a donc aussi un avantage car elle obtient plus de données. En ce moment, nous avons intérêt à nous concentrer sur nous-mêmes. Une fois que tout aura fonctionné, il serait intéressant d’avoir à nouveau un ou deux clients », conclut Rossi.

Cyril Abiteboul, responsable de Renault, a quitté la marque en hiver et Remi Taffin, longtemps responsable des moteurs de la marque française, est parti récemment.

2 thoughts on “Pourquoi personne ne veut du moteur Renault F1

  1. Guys we were supporting Renault in full.i don’t know why a si big company came to late to make new engine in f1 .if this year and next one will not see a reall competition at list with McLaren , guys I’m telling you I’m going to change even my car to HONDA CIVIC THE NEWONE

  2. Pas compliqué, ils ont fait de la daube (suffit de voir leur « moteur » hybride à l’époque Red Bull – 2014-2017 -, si RBR a certes un peu exagéré, leur colère était toutefois largement compréhensible), et même aujourd’hui ils sont en retrait sur les PU Honda et Mercedes. Ils paient la facture. Quand à McLaren, l’association ne sonnait pas juste (jamais associés par le passé contre 20 ans de McLaren avec Mercedes), et était par défaut (McLaren avait déjà demandé à revenir cher Merco à l’époque mais le motoriste allemand n’était pas prêt à équiper une 4ème écurie). Enfin le manque de résultats depuis le retour officiel de la firme en F1 n’aide pas non plus. La comparaison fait très mal avec Red Bull et Mercedes.

    Si Renault veut retrouver du crédit, ils doivent faire en sorte que leur écurie se batte devant avec AMG/Red Bull/McLaren et Ferrari…ils n’ont pas d’autres options. Et mettre les moyens. Red Bull, quand ils débauchent chez le département moteur Mercedes, on sent qu’ils en veulent pour retrouver le sommet. McLaren aussi. Renault…ça reste assez vaseux et flou leur com’ (on sent pas un véritable plan précis comment et quand revenir au top), même avec la nouvelle équipe au pouvoir. On verra l’an prochain avec les nouvelles voitures….Ce qui est sur c’est qu’Alonso pourrait bien ne pas être aussi patient l’an prochain si Renault reste dans le mid table…

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