Piero Ferrari est d’accord avec le choix de tout miser sur Charles Leclerc fait par Mattia Binotto.
Lors d’une interview au Resto del Carlino, le jour de son 75e anniversaire, Piero Ferrari a parlé de la décision prise par la Scuderia, de ne pas renouveler le contrat avec Vettel et de le remplacer par Sainz, et du Championnat du monde 2020.
« Mattia Binotto doit être capable de gérer la situation objectivement. J’ai foi dans les choix qui ont été faits. Avec Leclerc, nous avons un jeune homme qui est un symbole d’espoir et d’enthousiasme. Je suis optimiste ».
Piero Ferrari est convaincu que son père aurait été favorable aux décisions prises la semaine dernière. « Je ne peux pas savoir, mais je me souviens d’une de ses phrases : l’entreprise est plus importante que n’importe quel employé, même le meilleur pilote. »
Le vice-président de l’équipe de Maranello, malgré le fait que la SF1000 semblait inférieur à Mercedes et Red Bull dans les tests, estime que l’objectif 2020 reste de tenter de remporter le titre. « J’espère que les moteurs redémarreront en juillet en Autriche. Il ne sera pas facile de battre Mercedes, mais nous ne cesserons jamais d’essayer et nos fans le savent ».
Ferrari a également raconté comment il a vécu ces semaines loin de la compagnie à cause du Coronavirus, en comparant ce moment difficile avec les nombreuses épreuves qu’il a dû affronter avec son père.
« En tant qu’adulte, je pensais que peut-être ma naissance, alors que la guerre venait de se terminer en mai 1945, avait encouragé mon père Enzo et ma mère Lina à croire davantage au redémarrage de l’Italie. Comme tout le monde, je n’aurais pas cru possible ce que nous avons vu et vécu ces trois derniers mois. Mais j’ai confiance dans la créativité et le courage de mes compatriotes ».
Piero Ferrari, a voulu se souvenir un an après sa mort de Niki Lauda, en révélant que c’était son pilote préféré. « Gilles était un ami et avait des compétences particulières, mais Niki a changé l’histoire de la course. Puis ça s’est mal terminé entre lui et mon père, mais ils ont eu le temps de se retrouver, leur estime mutuelle était très forte ».
