Mercedes n’a pas pu sauver le moteur de Lewis Hamilton

Les dégâts sur l’unité de puissance de Lewis Hamilton, lors du Grand Prix d’Australie de formule 1, sont irréversibles, a expliqué Toto Wolff

Photo de notre correspondant au Japon @S Andre Yoder Harris

Le Grand Prix d’Australie a laissé un goût amer à Lewis Hamilton et à son équipe Mercedes. L’unité de puissance qui a provoqué l’abandon du pilote britannique lors de la course est malheureusement pour lui, irrécupérable.

C’est lors du 17ème tour que le moteur de Hamilton a rendu l’âme, sans crier gare, le contraignant à l’abandon. James Allison, directeur technique de l’écurie, a révélé la cause de la panne : une « perte soudaine de pression d’huile suivie d’un arrêt du moteur ». Un arrêt qui n’a pas suffit pour être salvateur pour le moteur, car « face à une défaillance aussi grave, la meilleure solution est de stopper net pour limiter les dégâts ».

L’unité de puissance a ensuite été rapatriée au siège de Mercedes à Brixworth pour une analyse approfondie. Verdict : les dommages sont irréversibles. « Celui-là est bon pour la poubelle », a déclaré Toto Wolff, le directeur de l’écurie, lors de la conférence de presse du Grand Prix du Japon. « C’est une panne extrêmement rare, un problème matériel que nous n’avions pas vu venir. Il est donc inutilisable. »

Wolff se projette sur la suite de la saison : « La question est de savoir si nous aurons besoin d’un moteur supplémentaire, en fonction du déroulement du championnat. A ce stade, il est difficile de se prononcer. »

D’après Autosport, la défaillance proviendrait du bas moteur, pointant vers un défaut de fabrication plutôt qu’une erreur de conception. Ce type de panne affecte des éléments critiques du moteur tels que le vilebrequin, les bielles, les pistons et leurs segments – des composants dont le bon fonctionnement est vital.

La perte de ce moteur réduit l’allocation d’unités de puissance d’Hamilton pour la saison, passant de quatre à trois, alors que le championnat de 24 courses n’en est qu’à ses prémices. Ce nouveau coup dur s’ajoute aux difficultés rencontrées par Hamilton et Mercedes en ce début de saison 2024.

Avec l’abandon de George Russell en Australie, Mercedes vit son pire début de saison depuis 2012, avec seulement 26 points récoltés en trois courses.

Malgré ces obstacles, Hamilton a affiché un optimisme mesuré après les premiers essais libres à Suzuka, qualifiant la séance de FP1 comme « la meilleure que nous ayons eue cette année, et la meilleure performance de la voiture jusqu’à présent », selon des propos rapportés par Motorsportweek.

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