Mercedes aurait-elle balancé Alonso à la FIA à Djeddah ?

Une « rumeur » émerge selon laquelle Mercedes aurait dénoncé Fernando Alonso aux commissaires de la FIA lors du GP d’Arabie Saoudite de F1.

Mercedes s’est plaint de Fernando Alonso auprès des commissaires du Grand Prix d’Arabie Saoudite de F1 pour que le pilote d’Aston Martin soit pénalisé, selon une « rumeur » du paddock révélée par Ted Kravitz de Sky Sports.

Alonso a terminé troisième sur la piste de Djeddah mais a été rétrogradé à la quatrième place suite au fait que son équipe a été accusée d’avoir travaillé sur sa voiture alors qu’il purgeait une pénalité de cinq secondes lors de son arrêt aux stands.

Mais les commissaires ont annulé leur décision et rétabli le podium d’Alonso car Aston Martin a fait valoir avec succès qu’il existait des précédents où des pilotes n’avaient pas été pénalisés dans des situations similaires. Cette volte-face a soulevé la question de savoir pourquoi la FIA avait mis autant de temps à enquêter sur un incident qui s’était produit relativement tôt dans la course.

A deux tours de la fin de la course, George Russell, de Mercedes, a été informé qu’une autre pénalité pourrait être infligée à Alonso, bien qu’aucune enquête officielle n’ait été lancée. « Est-ce qu’il va être pénalisé ou non ? » a répondu Russell. « Je pousse comme un fou en ce moment ».

Russell a été le principal bénéficiaire de la deuxième pénalité de temps d’Alonso, qui a brièvement promu le Britannique à la troisième place, avant que la décision ne soit annulée. Une rumeur dans le paddock suggère que Mercedes est l’équipe qui a dénoncé Alonso aux commissaires, selon Kravitz, journaliste de Sky Sports F1 dans la pitlane.

« Il a reçu une pénalité, mais quand vous purgez une pénalité, vous n’êtes pas autorisé à travailler sur la voiture », a déclaré Kravitz. « Le centre d’opérations à distance avait vérifié si le technicien qui tenait le cric arrière avait effectivement touché la voiture avant que la pénalité de cinq secondes ne soit infligée. »

« À l’époque, ils avaient décidé qu’il n’y avait pas vraiment de problème avec Aston Martin, qu’il n’avait pas touché la voiture et que même s’il l’avait fait, c’était OK. Mais plus tard, une autre équipe qui avait quelque chose à gagner – la rumeur veut que ce soit Mercedes, mais ce n’est pas confirmé – s’est plainte et a dit qu’elle pensait qu’il fallait réexaminer la question parce que le Comité consultatif sportif (CCS) avait dit qu’on ne pouvait peut-être pas toucher l’arrière de la voiture avec le cric arrière. »

« A la fin, Aston Martin a dit non, le CCS n’a jamais dit que vous ne pouviez pas toucher la voiture avec le cric, c’est juste que vous ne pouvez pas faire de travail significatif dessus et il y a eu beaucoup d’autres cas où les équipes ont touché la voiture avec le cric. »

« C’est une question difficile car lors de la course précédente, un membre de l’équipe d’Esteban Ocon avait touché la voiture pendant la période de pénalité de cinq secondes et il avait reçu une pénalité de 10 secondes pour le membre de l’équipe qui avait fait cela. »

« Il y a donc un peu d’incohérence, mais Aston Martin a pu démontrer que les comptes-rendus du CCS avaient montré que cela ne comptait pas si vous aviez attaché un cric… D’un point de vue sportif, c’est une petite chose, cela n’a pas affecté le résultat d’un point de vue sportif. »

« Alonso n’a pas gagné de temps parce qu’un membre de l’équipe a fixé un cric à l’arrière de sa voiture, donc je pense que tout compte fait, d’un point de vue sportif, c’était la bonne chose à faire de confirmer sa troisième place ».

Mercedes n’a pas souhaité commenter.

1 thought on “Mercedes aurait-elle balancé Alonso à la FIA à Djeddah ?

  1. ces règlements deviennent Idiot… autant pour Red bull …Versrtappen a raison c’est une course et c’est au pilote de décider sa stratégie et en ce qui concerne le cric c’est encore plus idiot vu que si la voiture est soulevée, elle ne peut partir !!!
    Les commissaires devraient êtres obligé de tourner a 300 km /h pour savoir prendre des décisions intelligentes . Quand a la tête du père
    Batave… pauvre mentalité.

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