Lewis Hamilton a mis ses collègues de la Formule 1 au défi de s’ériger contre l’injustice raciale après la mort de George Floyd, qui a entraîné des émeutes dans plusieurs villes américaines.
Ces derniers jours, le sextuple champion du monde s’est exprimé à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux à propos du décès d’un homme noir aux mains d’un policier blanc aux États-Unis.
Dans un post publié aujourd’hui sur les réseaux sociaux, Lewis Hamilton a déclaré qu’il était « le seul dans le monde du sport automobile à prendre position sur de telles questions ».
« Je vois ceux d’entre vous qui gardent le silence, certains d’entre vous sont les plus grandes stars et pourtant vous gardez le silence au milieu de l’injustice », a écrit Hamilton.
« Pas un signe de personne dans mon industrie qui, bien sûr, est un sport dominé par les blancs. Je suis l’une des rares personnes de couleur [en F1] et je suis seul. »
« J’aurais pensé que vous verriez pourquoi cela se produit et que vous en parleriez, mais vous n’êtes pas solidaires. Sachez juste que je sais qui vous êtes et je vous vois… »
Le pilote Williams Nicholas Latifi a été l’un des premiers à avoir réagi sur Twitter : « Cela doit s’arrêter », a-t-il déclaré.
This has to stop? #JusticeForGeorgeFloyd #BlackLivesMatter pic.twitter.com/kxrBL2Oky7
— Nicholas Latifi (@NicholasLatifi) May 31, 2020
Ces dernières années, Hamilton s’est fait de plus en plus entendre sur le sujet du racisme. En 2017, il a manifesté son soutien aux manifestants de la Ligue nationale de football américain qui se sont agenouillés lors de la cérémonie de l’hymne national avant le match en réponse aux violations des droits civils des Noirs aux États-Unis.
Il a souligné le manque de diversité dans le paddock de la F1 il y a deux ans, et l’année dernière, il a parlé de la nécessité qu’il ressent d’utiliser les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur ces problèmes.
Lewis a raison, il n’y a pas de mots pour commenter cela. Il ne faut pas s’étonner de ce mouvement de violence. Il faut vraiment sanctionner les policiers et autres pour leurs actions racistes. Le policier a été arrêté mais ses collègues qui étaient sur place n’ont rien fait pour l’arrêter, ils sont autant coupables que lui.
Les états Unis avec l’abruti qui est à la tête de ce pays et qui prêche la violence, n’est pas un exemple pour le monde.