Les commissaires expliquent à Perez qu’ils n’aiment pas le sarcasme

Sergio Perez a été formellement averti par les commissaires pour ses propos lors du Grand Prix d’Abu Dhabi de Formule 1

Au terme d’une course disputée à Abu Dhabi, Sergio Perez a connu une montée d’adrénaline mêlée de frustration, voyant s’évaporer un podium tant espéré à cause d’une décision controversée des commissaires.

Perez, pourtant deuxième sur la piste derrière Max Verstappen, a été pénalisé pour un contact avec Lando Norris, chutant ainsi au classement. Cette pénalité de cinq secondes a été infligée suite à un dépassement où leurs monoplaces se sont frôlées, forçant Norris hors de la piste.

Le pilote Red Bull estimait que Norris avait tiré avantage de cette manœuvre en coupant un virage, mais c’est Perez qui a écopé de la sanction pour un contact jugé évitable par les commissaires.

En dépit de ses efforts pour compenser cette pénalité, Perez a vu Charles Leclerc et George Russell se rapprocher dangereusement, lui ôtant ainsi la chance d’un podium qu’il estimait mérité.

Sa colère s’est exprimée sans filtre à la radio après la course, qualifiant les commissaires de « farce ». Cette frustration s’est prolongée lors de son interview post-course, dénonçant la décision des commissaires comme étant injuste.

Lorsqu’il a été interrogé pour savoir ce qu’il pensait de la pénalité, Il a ensuite enfoncé le clou en déclarant au micro de Canal + : « Le problème, c’est que nous avons des commissaires qui n’ont jamais mis les fesses dans une voiture de Formule 1. C’était un gros freinage et nous n’avons pas le contrôle absolu, donc c’est aux deux pilotes de jouer le jeu. »

« A la fin du freinage, j’ai un peu bloqué l’arrière et nos roues se sont touchées parce que nous étions tous les deux dans le virage et c’est moi qui prend la pénalité. Cela m’a fait rire », a-t-il ajouté, d’un air agacé.

Cette diatribe lui vaudra une convocation devant les commissaires, qui ont sévi en lui adressant un avertissement officiel. Malgré cela, Perez a exprimé ses regrets de manière authentique et a été reconnu pour sa conduite respectueuse dans le passé, limitant ainsi les conséquences de son coup de gueule.

Dans le passé, les commissaires étaient parfois plus tolérants envers les pilotes qui exprimaient leur désaccord avec leurs décisions. Cependant, cette tendance semble s’être inversée ces dernières années, les commissaires étant désormais plus susceptibles d’infliger des sanctions pour toute critique jugée inappropriée.

Cette évolution est peut-être due à une volonté des commissaires de faire respecter leur autorité et de garantir la neutralité de leurs décisions. Elle peut également être interprétée comme une réaction aux critiques récurrentes formulées à leur encontre, notamment par les pilotes et les équipes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *