L’enquête sur Wolff et Stroll classée sans suite

Les régulateurs financiers ont écarté la possibilité d’un délit d’initié de la part de Toto Wolff lorsqu’il a acheté des actions Aston Martin, rapporte le Financial Times

L’organisme allemand de surveillance des marchés, la BaFin, n’a trouvé aucune preuve pour justifier une enquête sur les délits d’initiés et en a informé son homologue britannique, la FCA, bien qu’elle semble s’être abstenue d’ouvrir une enquête.

Toto a acheté des actions d’Aston Martin, une société dirigée par son ami Lawrence Stroll en 2020, pour environ 0,95 %, ce qui, à la valeur actuelle de l’action, représente environ 16,1 millions d’euros.

Toto possède également un tiers de l’équipe de Formule 1 Mercedes-AMG, tandis que Stroll est le chef et l’actionnaire majoritaire de l’équipe de F1 Aston Martin, qui est une société distincte d’Aston Martin. Tobias Moers, l’ancien chef d’AMG, a été nommé PDG d’Aston Martin.

Le groupe Daimler détient également une participation minoritaire dans Aston Martin, depuis 2013, bien avant qu’un groupe d’investissement dirigé par Lawrence Stroll ne prenne le contrôle de l’entreprise. En octobre dernier, Daimler a annoncé qu’il prévoyait d’accroître sensiblement sa présence dans Aston Martin.

L’écurie Aston Martin F1 utilise des moteurs Mercedes, mais Mercedes fournit également des moteurs et des boîtes de vitesses à Aston Martin pour ses voitures de série. Bien que l’écurie et le constructeur automobile aient Stroll et certains actionnaires en commun, ce sont des entités totalement distinctes.

Il n’est pas clair si Toto aurait obtenu ces prétendues informations du groupe allemand ou de Lawrence Stroll. Daimler a déclaré que Toto n’était pas et n’est pas au courant des décisions du groupe.

Les ventes d’Aston Martin ont augmenté de façon spectaculaire cette année, grâce au SUV DBX récemment lancé par la marque. Au cours des six premiers mois de l’année, elle a vendu 2901 unités – contre 1059 en 2019 et environ 1300 l’an dernier – dont un peu plus de la moitié étaient des DBX, ce qui a fait grimper ses revenus par rapport à l’an dernier d’environ 153 millions d’euros.

1 thought on “L’enquête sur Wolff et Stroll classée sans suite

  1. Ah magouilles, magouilles et compagnie quand la formule 1 est devenue une affaire de gros sous !
    Ne me dites pas que c’est un coup réglé par la FIA, je ne vous croirait pas :(((((

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