Charles Leclerc admet que sa défaite face à Carlos Sainz lors du championnat de l’an dernier l’a « blessé », car un pilote veut toujours battre son coéquipier
Sainz a rejoint Ferrari la saison dernière alors que beaucoup prédisaient qu’il trouverait la tâche difficile étant donné que Leclerc s’était imposé comme l’homme de l’avenir de Ferrari. En signant un contrat à long terme avec la Scuderia, on craignait que Sainz soit le pilote N°2.
Ce ne fut pas le cas, l’Espagnol étant le premier des deux à monter sur le podium, en P2 au Grand Prix de Monaco. Sainz a ensuite ajouté deux autres podiums à son palmarès, tandis que Leclerc n’a réussi qu’un seul top 3, en terminant deuxième au Grand Prix de Grande-Bretagne.
Après 22 courses, les coéquipiers sont séparés par 5,5 points, mais ce sont des points qui sont en faveur de Sainz. « Bien sûr, ça fait mal », a admis Leclerc. « Ça fait mal pour chaque pilote Dès que vous terminez derrière votre coéquipier, que ce soit au championnat ou dans une course, cela fait toujours mal. Vous avez toujours envie de battre votre coéquipier. »
« En même temps, est-ce que je suis satisfait de la saison de l’année dernière, oui je le suis. Il y a des occasions que j’ai perdues, parfois par manque de chance, parfois parce que j’en voulais trop, mais j’en tire des leçons. L’une des grandes forces de Carlos est d’être présent tout le temps et à chaque course il est toujours là. »
« Moi-même, parfois je peux être un peu trop optimiste et cela s’est produit l’année dernière à plusieurs reprises et cela m’a coûté quelques points. Donc à la fin, j’ai payé le prix, j’ai appris la leçon et ça fait mal mais je vais de l’avant. C’est le passé. Ça a fait mal sur le moment mais quand je regarde en arrière sur toute la saison, je suis satisfait de moi. »
Cette saison, les enjeux seront plus importants que les podiums pour Ferrari, les experts prédisant que la Scuderia pourrait se battre pour le titre mondial. Cela apporte son lot de problèmes avec Leclerc et Sainz qui veulent tous deux un premier titre de champion du monde des pilotes.
La question se pose de savoir si la cohésion observée l’an dernier se maintiendra ou, dans le cas contraire, si le patron de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, interviendra pour donner des ordres à l’équipe.
« Bien sûr, nous en avons discuté », a déclaré Leclerc. « Nous sommes libres de nous battre. Évidemment, sans prendre de risques stupides parce que nous nous battons pour le temps et le but ultime est d’amener Ferrari au sommet, mais nous serons libres de nous battre. »
So good to have these two back together again ?
— Scuderia Ferrari (@ScuderiaFerrari) March 4, 2022
#essereFerrari ? pic.twitter.com/kPA8IYpqns
Oui il a fait quelques erreurs qui lui ont coûté cher à la fin. Son équipier a été beaucoup plus régulier. Il faut qu’il soit moins agressif quelques fois.