Le président de Ferrari hausse le ton face aux incohérences de la FIA

John Elkann de Ferrari exige une application juste des règles F1, critiquant la FIA pour manque de clarté dans les décisions

Les récents déboires de la voiture numéro 55 lors du Grand Prix de Las Vegas ont ravivé le débat sur la nécessité d’une application plus transparente et cohérente des règles en Formule 1. La pénalité infligée à Carlos Sainz Jr, pilote de l’écurie Ferrari, pour avoir dépassé le quota de batteries à la suite de dommages infligés à sa voiture lors d’un incident sur le circuit, a suscité des questionnements quant à la rigueur de l’application des règles.

John Elkann, président de Ferrari, a exprimé sa préoccupation quant à cette décision, soulignant la nécessité d’une interprétation des règles plus claire et constante. Cette frustration est alimentée par d’autres incidents récents où la FIA a été accusée de manquer de cohérence dans ses décisions.

Les controverses antérieures, telles que la sanction jugée clémente infligée à Red Bull pour dépassement du plafond budgétaire, ont semé le doute quant à l’équité dans l’application des règles. De plus, la fin disputée du championnat 2021, marquée par des erreurs d’interprétation des règles par l’ancien directeur de course, Michael Masi, a ébranlé la confiance envers la réglementation.

« Nous ne voulons pas que des choses comme le championnat 2021 se reproduisent, comment cela s’est terminé », a déclaré Elkann à la BBC. « Nous ne voulons pas avoir de situations comme celles ici à Vegas, où vous êtes pénalisé de 10 places. »

« Nous aspirons à une constance et une transparence accrues dans l’application des règles de la Formule 1 », a affirmé Elkann lors d’une récente déclaration. « Il est impératif que les règles soient interprétées de manière uniforme pour garantir l’équité et l’intégrité de la compétition. »

Les déclarations de John Elkann marquent un tournant dans la relation entre Ferrari et la FIA. L’écurie italienne, qui a toujours été considérée comme l’une des plus respectées du paddock, n’hésite plus à critiquer ouvertement les décisions de la Fédération.

Cette situation est rare dans l’histoire de la Formule 1. Elle montre que la FIA est de plus en plus contestée par les équipes. Si la Fédération ne parvient pas à rétablir la confiance, cela pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour le championnat.

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