La tension monte d’un cran entre Horner et Brown à Bahreïn

Tensions à Bahreïn alors que Zak Brown de McLaren et Christian Horner de Red Bull débattent de la propriété multiple d’équipes en F1

Le paddock de la F1 à Bahreïn a été le témoin d’une passe d’armes verbale entre Zak Brown, PDG de McLaren, et Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, lors de la conférence de presse d’avant-saison. Le sujet de la discorde ? Red Bull possède deux équipes, Red Bull Racing et Visa Cash App RB.

Zak Brown a ouvert les hostilités en exprimant ses inquiétudes concernant l’équité sportive. « Je ne pense pas qu’il soit sain pour le sport qu’une seule personne possède deux équipes », a-t-il déclaré. « Cela crée un avantage injuste et fausse la compétition. Il est important que nous ayons 10 équipes indépendantes pour garantir un terrain de jeu égal pour tous. »

Christian Horner n’a pas tardé à réagir, rejetant les accusations de Brown avec véhémence. « Ces affirmations sont ridicules ! », s’est-il exclamé. « Red Bull a investi massivement dans la F1 et a sauvé deux équipes de la disparition. Nous devrions être applaudis pour notre engagement envers le sport, pas critiqués. Si nous n’étions pas là, AlphaTauri et Toro Rosso n’existeraient plus. »

Horner a ensuite enfoncé le clou en soulignant les avantages de la structure actuelle de Red Bull. « Nos deux équipes travaillent en étroite collaboration, ce qui nous permet de partager des technologies et des ressources », a-t-il expliqué. « Cela nous rend plus efficients et plus compétitifs. C’est un modèle qui a fait ses preuves et qui est bénéfique pour l’ensemble du sport. »

Le débat n’est pas nouveau. En 2023, Toto Wolff, directeur de Mercedes-AMG Petronas Motorsport, avait également exprimé ses réserves. Mais Brown semble plus déterminé à éclaircir la situation puisqu’il envisage de faire appel à la FIA pour trancher la question.

Cette controverse révèle les tensions sous-jacentes dans le monde de la Formule 1 entre la volonté de préserver l’égalité des chances pour toutes les équipes et la reconnaissance des investissements et des efforts déployés par les propriétaires d’équipe pour maintenir la compétitivité et garantir la pérennité du sport.

Alors que le débat continue de faire rage, l’intervention potentielle de la FIA pourrait apporter un éclaircissement crucial sur la question et contribuer à façonner l’avenir de la Formule 1 en garantissant un environnement compétitif et équitable pour toutes les équipes participantes.

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