La FIA et la Formule 1 examineront la plainte de Red Bull contre Lewis Hamilton jeudi

Une audience pour examiner la pénalité de 10 secondes infligée à Hamilton pour l’accident avec Verstappen à Silverstone

La FIA et les responsables de la Formule 1 ont convoqué une audience jeudi pour discuter de la question de la pénalité de 10 secondes infligée à Lewis Hamilton de Mercedes après le contact entre la voiture d’Hamilton et celle de Max Verstappen à Silverstone.

Le contact sur le premier tour de la course a envoyé la Red Bull de Verstappen hors de la piste, dans une barrière de pneus, occasionnant l’abandon du Néerlandais. Après une période de drapeau rouge pour le nettoyage de la piste et le raccommodage de la barrière de sécurité, Hamilton s’est vu infliger une pénalité de 10 secondes. Le septuple champion a non seulement rattrapé cette pénalité de 10 secondes, mais il a ensuite remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de F1 et réduit l’écart de Verstappen au championnat de 33 points à seulement 8.

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a déclaré après coup que la pénalité était loin d’être suffisante, et il a demandé à faire appel. Le conseiller de Red Bull, le Dr Helmut Marko, est allé jusqu’à réclamer une interdiction de course pour Hamilton.

« Vous ne pouvez pas (pénaliser Hamilton) dans le cadre du code sportif normal », a déclaré Marko à Sky Allemagne. « Je ne sais pas quelle est la sanction maximale, mais un comportement aussi dangereux et imprudent devrait être puni par une suspension ou quelque chose comme ça. »

Hamilton a également fait l’objet d’insultes sur les médias sociaux après l’incident. Certains de ces commentaires ont conduit la FIA à publier ce qui suit sur son site Web le lendemain de la course :

« Pendant et après le Grand Prix de Grande-Bretagne d’hier, Lewis Hamilton a été victime de multiples insultes racistes sur les réseaux sociaux à la suite d’une collision en course. La Formule 1, la FIA et Mercedes-AMG Petronas F1 Team condamnent ce comportement dans les termes les plus forts possibles. Ces personnes n’ont pas leur place dans notre sport et nous demandons instamment que les responsables soient tenus de répondre de leurs actes. La Formule 1, la FIA, les pilotes et les équipes travaillent à la construction d’un sport plus diversifié et inclusif, et de tels cas inacceptables d’abus en ligne doivent être soulignés et éliminés. »

L’audience de jeudi se déroulera par vidéoconférence. Chaque équipe – Red Bull et Mercedes – est autorisée à avoir trois participants, y compris les directeurs d’équipe, pour exposer son cas. La réunion est prévue à 17 heures.

« Je n’ai pas grand-chose à dire sur tout le battage médiatique et pour être honnête, je ne suis pas intéressé à m’impliquer dans tout cela », a déclaré Verstappen. « Je sais ce qui s’est passé à Silverstone, puisque j’étais dans la voiture, et évidemment je ressens d’une certaine façon la manière dont ma course s’est terminée, mais maintenant je me concentre simplement sur le fait de s’assurer que nous sommes les meilleurs que nous pouvons être sur la piste afin de rester en tête du championnat ».

« L’équipe peut s’occuper du côté officiel des choses et de tout ce qui doit être examiné après l’accident, mais mon travail est le même que d’habitude, faire du mieux que je peux et essayer de gagner dimanche. J’aime la Hongrie en tant que circuit et espérons qu’il y aura un peu moins d’action sur le tour de mise en grille, car les mécaniciens ont fait une sorte de miracle pour réparer ma voiture pour la course l’année dernière ! ».

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