Charles Leclerc a vu la victoire lui échapper, impuissant. George Russell, lui, semble avoir tout vu — et il ne se prive pas pour balancer

Charles Leclerc avait décroché une pole splendide. Il s’élançait avec toutes les cartes en main. Mais en course, tout a foutu le camp, jusqu’à ce dépassement rageur de Russell dans les dix derniers tours. Que s’est-il passé ? Ferrari a évoqué un souci technique, mais c’est George Russell qui a livré l’explication la plus précise — et la plus croustillante.
« Il roulait trop bas, donc il a dû augmenter la pression des pneus. Et il utilisait un mode moteur qui bride la puissance en fin de ligne droite, là où l’usure de la planche est critique », a expliqué le pilote Mercedes. Une déclaration qui sous-entend que la voiture de Leclerc flirtait avec les limites du règlement.
Sur le papier, Ferrari avait tout bien fait. Un bon départ, une stratégie classique, pas d’incident. Et pourtant, après son dernier passage aux stands, Leclerc s’est retrouvé incapable de défendre sa position face à Russell. Le Monégasque a d’abord fulminé à la radio : « Je vous l’avais dit avant la course, vous ne m’avez pas écouté » — un message qui visait la gestion de l’énergie hybride selon Frédéric Vasseur.
Mais la réalité semble bien différente. Son rythme s’est effondré dans les virages rapides, et même avec le DRS activé, il ne parvenait plus à contenir ses rivaux.
Russell, revenu comme une balle après un arrêt trois tours plus tard, n’a pas attendu longtemps pour lancer l’assaut. À dix tours de l’arrivée, il a tenté une première attaque et s’est plaint que Leclerc bougeait au freinage. Un tour plus tard, la manœuvre est passée, non sans drama. Leclerc sera d’ailleurs sanctionné de cinq secondes pour conduite erratique.
Mais plus que le dépassement, c’est l’analyse post-course du pilote Mercedes qui intrigue. En évoquant une hauteur de caisse trop basse et des contraintes aérodynamiques mal gérées, Russell suggère que Ferrari a joué avec les marges. Pas illégal, mais limite.
Ce n’est pas la première fois que Ferrari se perd dans les réglages en condition de course. Trop agressive en qualification, l’équipe semble encore peiner à trouver un compromis qui tienne la distance sur un relais. Leclerc, lui, ne cache plus sa frustration. Il avait déjà demandé à privilégier une autre stratégie.
Vasseur, interrogé à chaud, reconnaît un « problème survenu après le pit stop », sans en dire davantage. Un silence éloquent !
« Il roulait trop près du sol et il a dû augmenter la pression des pneus. Il utilisait un mode qui rend le moteur lent en fin de ligne droite, là où d'usure de planche est forte ». 🤔
— Le Sprint (@LeSprintEdition) August 3, 2025
George pense que la Ferrari de Leclerc frôlait l’illégalité.#F1 pic.twitter.com/AA3kPfEl3o
Mouais, c’est pas la premiere fois aussi que Russel raconte n’importe quoi. J’ai pu lire ailleurs qu’il a “vu” que ferrari utilisait un mode qui ralentissait le moteur en bout de ligne droite… Ah ouais, il a “vu” un mode moteur? Faudra m’expliquer… il a souvent tendance a parler, le Georges… et souvent a tort.
Il pleure après une pénalité quand il n’est pas capable de dépasser, il incite Piastri à heurter Norris et puis il sait de quoi Leclerc aurait souffert. Il se croit également encore vainqueur d’un GP ù il a été disqualifié. N’importe quoi en effet. Qu’il soit content de garder son baquet l’an prochain.