Hamilton méconnaissable après son erreur : il n’a même pas essayé de doubler une Haas

Le septuple champion du monde a complètement baissé les bras en fin de course à Bakou

Lewis Hamilton semblait pouvoir être le grand gagnant à Bakou; Verstappen hors-course et lui avec une chance de gagner depuis la deuxième position avec seulement deux tours à faire. L’occasion parfaite de prendre le large au championnat. Mais les choses se sont déroulées autrement.

Le pilote Mercedes a échoué dans le premier virage et a expliqué avoir appuyé sur le bouton « Magic Brake » qui modifie la répartition du freinage pour mettre la température aux pneus dans les moments avant la course ou pendant la voiture de sécurité.

Au-delà de l’échec lui-même, l’attitude du pilote britannique lors de son retour en piste est surprenante. La course venait de commencer et il s’est évidemment retrouvé en dernière position, mais très proche de ses rivaux. Avec des pilotes comme Fernando Alonso qui parviennent à doubler dans une Alpine, jusqu’où la Mercedes peut-elle aller ?

Hamilton est resté très proche de la Haas pendant le premier tour, à moins d’un dixième dans la ligne droite. Mais il ne l’a pas dépassé. Il n’a pas attaqué, il n’a pas pris de risque. Aurait-il pu entrer dans les points ? Aurait-il pu y avoir un accident devant lui qui lui aurait fait gagner des places ? D’après les combats qui ont été vus, c’était la chose la plus probable. Mais Hamilton, dépité par son erreur, a perdu sa concentration et même l’envie de continuer à concourir.

Au début du deuxième secteur du deuxième tour, il s’est laissé aller. Il a levé le pied et la Haas s’est éloignée. Il a perdu le fil de la course dans les lignes droites où il s’est contenté de conduire la voiture jusqu’à la ligne d’arrivée, franchissant la ligne à 3,5 secondes de la Haas de Mazepin. Son tour de décélération était extrêmement et il demandait à la radio encore et encore ce qui s’était passé. En fait, tous les pilotes étaient dans le parc fermé, et Hamilton n’avait même pas atteint le troisième secteur.

Ce n’est pas habituel cette situation dans laquelle un pilote est tellement hors de lui que même l’envie de concourir disparaît, cette faim qui le pousse à se battre au maximum même s’il n’est pas dans les points. Un Lewis Hamilton méconnaissable.