Alors que la course au titre fut passionnante à suivre durant la première partie de saison, l’écart de 63 points qui sépare Verstappen de Leclerc semble maintenant insurmontable
Résumé de quatre mois pas vraiment parfaits au sein de la Scuderia Ferrari.
Le réveil n’a pas dû être simple dans le clan Ferrari au lendemain du Grand Prix de France. Malgré une très belle performance de l’espagnol Carlos Sainz qui a remonté 14 places sur la grille (5ème à l’arrivée), Charles Leclerc a connu une nouvelle désillusion, l’éloignant encore un peu plus du titre final. Alors qu’il ne reste que 10 courses et un total de 250 points à distribuer pour le premier, le moment est idéal pour faire un retour en arrière sur les nombreux ennuis qu’il a connu en douze courses.
- Début de saison idéal
Après une année 2021-2022 sans aucune victoire, la Scuderia est arrivée avec plusieurs objectifs en début de saison, dont un au-dessus de la liste : se battre pour le championnat des pilotes et constructeurs. Les cartes redistribuées, le Monégasque se montre à son avantage dès le mois de mars avec deux victoires et une place de second lors des trois premiers rendez-vous de la saison. Les observateurs semblent heureux d’assister à une bataille de Verstappen-Leclerc, comme lors de leur jeunesse, mais les premiers soucis vont arriver très vite.
À Imola, Leclerc rate son départ puis part à la faute à dix tours de l’arrivée en voulant combler son retard sur le top 5. Terminant à la 6ème place, il était loin de se douter que les problèmes ne faisaient que commencer.
- Problèmes mécaniques et erreurs stratégiques
L’un des tous premiers coups durs du pilote de 24 ans survient à Barcelone. Alors qu’il était seul en tête avec 13 secondes d’avance sur George Russell, sa monoplace décide de ne plus poursuivre la course suite à un problème avec le turbo, et laisse la tête du championnat à Max Verstappen pour seulement six points. C’est le début des désillusions pour Charles Leclerc, qui connaîtra un nouveau problème moteur en Azerbaïdjan (Baku) dès le tour numéro 20 en étant à nouveau leader de la course. Le paddock se rend compte alors du manque de fiabilité de la célèbre voiture rouge, même si elle est capable de se montrer performante en temps normal.
De retour dans la principauté, « Il predestinato » montre à quel point il connaît parfaitement les quartiers de La Condamine et Monte-Carlo en s’offrant la pôle position mais cette fois, Ferrari n’assure pas de l’autre côté avec une erreur stratégique qui coûtera la victoire à l’enfant de la maison (double arrêt pas nécessaire). Il finit 4ème derrière le champion en titre à l’issue du week-end. Enfin, le dernier accroc est survenu à Paul Ricard au 1/4 de la course, où le numéro 16 a perdu le contrôle de son véhicule dans la 18ème boucle du Castellet, terre qui l’a vu apprendre à rouler en karting. Le cri rempli de frustration juste après l’accident ne changera rien, Verstappen repartira de France avec 25 points contre 0 pour Leclerc, une semaine avant une pause bien méritée pour le pilote de l’écurie marquée par le célèbre cheval cabré sur son logo.
- 10 Grands Prix pour renverser la situation
La F1 ne nous quitte pas tout de suite car avant une trêve estivale d’un mois, les 20 pilotes se rendent sur le célèbre Hungaroring où Esteban Ocon s’était imposé la saison dernière après un scénario incroyable. Mathématiquement parlant, le natif de Monaco peut encore finir champion du monde mais pour cela, les étoiles devront s’aligner jusqu’au mois de novembre sous peine de vivre la première vraie désillusion de sa jeune carrière.
L’objectif est de retrouver le chemin de la victoire avant Monza afin d’offrir une lutte acharnée pour le titre aux Tifosi, qui attendent ce moment depuis très longtemps. Avec deux Grands Prix qui conviennent à la Scuderia grâce à de nombreux virages (Hongrie et Pays-Bas), il faut obligatoirement que le duo Leclerc-Ferrari soit performant afin de combler ce retard de 63 points avant la tournée en overseas.
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