De quel mal souffre l’Alpine A524 en ce début de saison ?

Le manque de puissance, les soucis aérodynamiques, de traction et le surpoids sont autant de problèmes à résoudre pour l’écurie

Deux Grands Prix se sont écoulés et le constat est sans appel pour Alpine : l’A524 est loin de donner satisfaction et c’est un euphémisme. Déficit de puissance, manque d’efficacité aérodynamique, problèmes de traction et une prise de poids pendant l’hiver, la monoplace tricolore cumule les défauts.

Le changement de direction entre l’A523 et l’A524 semblait prometteur, mais ce n’était vraisemblablement qu’un mirage. Il est vrai que l’A524 montre de légères améliorations par rapport à 2023, mais l’écart avec les concurrents s’est creusé, reléguant Alpine aux profondeurs du classement.

Le point faible le plus flagrant de l’A524 réside dans son moteur Renault. Le V6 hybride manque de puissance par rapport aux unités de puissance de Mercedes, Ferrari et Red Bull. Cette carence est particulièrement visible en qualifications, où les pilotes Alpine peinent à se hisser dans le top 10.

L’A524 souffre également d’un déficit d’appui aérodynamique. La monoplace génère moins d’appui que ses concurrentes, ce qui affecte sa vitesse de pointe et sa capacité à négocier les virages rapides. C’est également l’une des monoplaces les plus lourdes du plateau. Ce surpoids pénalise l’accélération et la performance globale de la voiture.

Dès décembre, les simulations indiquaient des performances décevantes. La direction, consciente des lacunes de l’A524, a-t-elle minimisé la gravité de la situation ? Le budget plafonné limite les possibilités de développement, et la FIA a rejeté la demande de dérogation pour améliorer le moteur, ce qui a rend la tâche encore plus difficile pour combler le retard.

La performance de l’A524 est loin des ambitions affichées par le constructeur français. La patience des dirigeants a ses limites et la question de la viabilité du programme F1 d’Alpine se pose avec insistance. L’écurie française doit impérativement corriger les défauts de l’A524 et remobiliser ses troupes pour espérer un meilleur avenir en Formule 1.

1 thought on “De quel mal souffre l’Alpine A524 en ce début de saison ?

  1. Merci à Cyril Abiteboul d’avoir si bien négocié les intérêts du moteur Reanult lorsque Honda a décidé d’abandonner la F1 en 2020. à peu près aussi bien que le contrat Piastri.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *