Ricciardo se dit plus heureux de quitter Renault en progrès plutôt qu’en difficulté après le premier podium du constructeur français en F1 depuis 2011.
L’Australien, qui s’installera chez McLaren à la fin de la saison, a terminé troisième lors du Grand Prix de l’Eifel dimanche au Nurburgring, après l’abandon du pilote de Mercedes, Valtteri Bottas, en raison d’un problème de moteur.
« L’année prochaine, c’est une nouvelle histoire, je passerai à autre chose, mais je pense que cela vient couronner une histoire assez cool que nous avons eue et partagée pendant ces deux années », a-t-il déclaré à Sky Sports.
« Je suis évidemment content et très positif et excité pour l’année prochaine, mais je préférerais de loin terminer sur une note positive », a ajouté le jeune homme de 31 ans. « Les gens pensent qu’il est plus facile de partir si nous avons du mal et, oui, d’accord, on passe à quelque chose de mieux, mais je ne veux pas avoir de mal, point final. Je veux avoir du succès dans chaque course. »
« Donc partir d’ici avec du succès, et sur une base positive et avec l’équipe — beaucoup d’excitation, de bonheur, c’est cool. Tout va bien pour moi en ce moment et je suis juste très heureux que nous ayons eu une saison réussie. »
Le dernier podium de Renault en Formule 1 a été celui de Nick Heidfled au Grand Prix de Malaisie en 2011, bien que l’équipe soit ensuite devenue Lotus et ait gagné en 2013 avec Kimi Raikkonen en Australie. Le constructeur français est revenu en tant que constructeur en 2016.
L’équipe a terminé à la cinquième place l’année dernière, alors qu’elle était quatrième en 2018, et elle est actuellement cinquième dans une lutte serrée pour la troisième place, avec Racing Point et McLaren respectivement six et deux points d’avance.
Le patron de l’équipe Renault, Cyril Abiteboul, a déclaré que Ricciardo était plus confiant dans la voiture maintenant. « L’équipe a progressé, c’est très visible depuis quelques courses », a-t-il déclaré. « Nous comprenons mieux la voiture, les réglages fonctionnent mieux. »
« Il y a quelque chose qui a marché entre Daniel et sa voiture et son ingénieur de course… Je pense que le niveau de confiance vient de s’améliorer, mais simplement parce qu’il a une meilleure voiture, il est capable de faire ce qu’il veut vraiment ».
