McLaren pousse un ouf de soulagement : « Problèmes résolus ».
Les dernières semaines n’ont pas été particulièrement faciles chez McLaren. L’adieu de Mansour Ojjeh et le manque de liquidité de l’écurie ont fait craindre le pire pour l’équipe de Woking, qui risquait de devoir suivre l’exemple donné par une autre équipe britannique historique, Williams, désormais mise en vente par la famille.
Selon les mots prononcés par le PDG de McLaren Racing, Zak Brown, le moment le plus compliqué est passé et l’équipe est prête à affronter avec dynamisme non seulement les deux prochaines saisons, mais aussi le changement de réglementation attendu pour 2022.
« Les problèmes ont été résolus« , a expliqué le manager américain lors d’une interview avec le site allemand Auto Motor und Sport. « Vous aurez des nouvelles positives de notre part dans les prochains jours. Nous sommes en mesure de tirer pleinement parti du budget plafonné et de réaliser notre programme comme prévu. »
« Avec un duo de pilotes forts, cela nous remet sur la route par laquelle devraient arriver ensuite les victoires et les titres. Nous sommes de retour aux affaires », a déclaré Brown. Le responsable de l’équipe a également expliqué l’avancement de la construction de la nouvelle soufflerie et du simulateur.
« Lorsque le coronavirus a éclaté, tous les programmes ont été arrêtés », a ajouté Brown. « Nos actionnaires voulaient d’abord voir comment la situation allait évoluer. Maintenant que le problème financier a été résolu, ces programmes redémarrent lentement. Il y a encore des incertitudes. »
« Nous ne connaissons pas le nombre définitif de courses et les recettes de la F1 pour cette année. Nous ne savons pas non plus s’il y aura une deuxième vague d’infections. Nous sommes donc toujours prudents », a-t-il souligné.
Brown a tenté de quantifier ce que pourrait être la perte économique pour une équipe comme la sienne en fin de saison : « La F1 a déjà modifié ses prévisions à deux reprises », a-t-il expliqué.
« Liberty s’est bien comportée à notre égard, jusqu’à présent elle nous a payé ce qu’on attendait. Au final, les gains pourraient être inférieurs de 30 à 50 % à ceux d’une année normale ».